De dollars bien sûr. Un autre prétendant pointe le bout de son nez parmi les candidats au rachat de Chrysler dont je vous ai parlé la dernière fois. En effet, Kirk Kerkorian a proposé, hier soir, à DaimlerChrysler de lui racheter sa filiale en difficulté pour 4,5 milliards de dollars (3,35 milliards d'euros).
A 90 ans, ce milliardaire, qui a fait fortune dans les casinos et les hôtels de Las Vegas, n'a pas froid aux yeux. D'autant que l'homme n'en est pas à son coup d'essai. Souvenez-vous (bon d'accord c'était il y a quelques années), Kerkorian avait déjà investi dans Chrysler avant d'entrer dans le capital de General Motors qu'il avait essayé sans succès de rapprocher avec Renault.
Aujourd'hui, Kerkorian se lance un nouveau défi : celui de racheter, par l'intermédiaire de sa holding Tracinda, le troisième constructeur américain pour 4,5 milliards de dollars. Cependant, cette somme est largement inférieure aux 8 milliards de dollars (près de 6 milliards d'euros) que le groupe espère retirer de la cession de sa filiale déficitaire. Erich Merkle, analyste chez IRN, confirme d'ailleurs la faiblesse de cette offre : « je pense que DaimlerChrysler peut espérer toucher plus de cinq milliards de dollars. Je sais que le fonds de capital-investissement Blackstone Group avait proposé 4,6 à 4,7 milliards de dollars il y a quelques semaines. » Que les enchères commencent !
C'est donc officielle, un milliardaire américain s'invite dans le dossier. Mais l'équipementier automobile canadien Magna International et les fonds d'investissement Cerberus Capital Management et Blackstone ont encore leur mot à dire. Affaire à suivre...
















Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération