Seule dans la catégorie à proposer une transmission aux roues arrière, la Série 1 se détache au niveau du comportement. La propulsion et la structure de caisse très rigide constituent une bonne base de départ. Liée à des trains roulants rigoureux, une direction très précise, des suspensions fermes voire un peu trop et une répartition des masses optimale, la petite BMW continue le sans faute. Avec toutes les aides à la conduite (contrôle de stabilité, assistance au freinage système anti-dérapage) dont sont friands les constructeurs germaniques, il n’y a plus grand chose à craindre en matière de comportement routier, même sur chaussée humide ou verglacée.

Essai - Bmw Série 1 : a la Une chez BMW

Mais attention, jamais au détriment du plaisir de conduite. L’allemande braque facile, un vrai régal en ville. Son diamètre de braquage réduit facilite les manœuvres. Le freinage, qui ne manque pas de mordant, permet à l’auto de s’arrêter à tout instant et avec endurance. Des feux stop bi-intensité indiquent le degré de freinage aux automobilistes suivant la voiture : normal ou d’urgence. Le moteur plein d’énergie est associé à une boite six dont les derniers rapports traînent un peu en longueur. Un brin de déception, mais rien de dramatique compte tenu de sa vocation première : le Grand Tourisme. D’ailleurs c'est clairement le créneau mis en avant au niveau de la motorisation, car la version la plus puissante de la gamme est dotée d'un bloc diesel (163ch).