S’il n’est pas aussi innovant que la concurrence, Citroën C4 Picasso 2 en tête, le Renault Scénic reste pour le moment le leader des ventes en France. Commercialisé en 2009, restylé en 2012, le monospace compact passe aujourd’hui pour la seconde fois par la case « bistouri ». Un phénomène assez rare jusqu’ici chez Renault pour être souligné. Faute de moyens ou faute de temps, le constructeur s’adonne de plus en plus à cette pratique : Koleos, Mégane et Scénic ont été restylés à deux reprises.


Essai - Renault Scénic 3 : pris pour cible

Le faciès du Scénic s’adapte désormais à l’ensemble de la gamme. À savoir une calandre en forme de masque avec au centre un énorme logo. Ce nouveau dessin sert nettement la partie esthétique, en revanche, il n'accompagne aucune évolution technique. Dommage car la concurrence, elle, ne s’endort pas sur ses lauriers : Opel Zafira Tourer, Citroën Picasso 2, Kia Carens, tous ont été renouvelés. Mais si le Scénic est numéro un, ce n’est certainement pas par hasard. Le monospace de Boulogne peut compter sur une modularité simple mais bien pensée.


Les sièges indépendants, coulissants et inclinables servent tantôt l'espace aux jambes, tantôt le volume de coffre (470 l). Ce dernier peut grimper à 1 870 litres, une fois ôtés les sièges arrière, un schéma qu’il reste le seul à proposer. Pratique pour libérer un espace maximum, beaucoup moins à manipuler car, à lui seul, un siège pèse 16 kg. Les rangements restent également nombreux et bien pensés pour le quotidien : trappes dans le plancher, tiroirs sous les sièges, accoudoir central coulissant et offrent au total 86 litres.


Essai - Renault Scénic 3 : pris pour cible

L’habitacle commence à prendre de l’âge dans son dessin. La conception reste ergonomique mais on regrette l’absence de fun ! À bord, la seule nouveauté est l’arrivée du système connecté R-Link. Ce système gère la navigation GPS, le bluetooth, le streaming pour la musique et offre des applications connectées (Coyote, Trip Advisor, etc.). L’écran positionné trop loin n’offre pas de fonctionnalité tactile. Tout se commande via le joystick situé entre les deux sièges avant. La concurrence fait mieux, à l’image du nouveau C4 Picasso. Dans l’ensemble, la finition et les assemblages sont de qualité.


Essai - Renault Scénic 3 : pris pour cible
Essai - Renault Scénic 3 : pris pour cible
Essai - Renault Scénic 3 : pris pour cible