Une étude d'Airparif (réseau de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France) sur l'évolution de la qualité de l'air à Paris a été rendue publique par la mairie de Paris. Résultat : les émissions d'oxyde d'azote (pollution de proximité) ont baissé de 32% à Paris et les émission de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique) ont baissé de 9% entre 2002 et 2007. D'après un communiqué de la mairie de Paris, "les résultats obtenus confirment pleinement ceux du rapport d'étape rendu public le 19 décembre dernier. Il s'agit d'une baisse de 32 % des émissions d'oxydes d'azote dans Paris intra-muros entre 2002 et 2007, liée à la fois à l'amélioration technologique des véhicules mais aussi à la maîtrise des flux automobiles. La diminution équivaut à 5,2 tonnes d'oxydes d'azote en moins rejetées chaque jour par le trafic routier dans Paris intra-muros. Deuxième conclusion : une baisse de 9 % des émissions de gaz à effet de serre liée exclusivement à la politique des déplacements menée depuis le début de cette mandature. L'évolution du parc automobile a un impact négatif sur les émissions de gaz à effet de serre et seule, la diminution du trafic automobile a rendu possible ce résultat encourageant qui correspond à 469 tonnes de CO2 en moins rejetées chaque jour par le trafic routier. Ces résultats contestent le raisonnement selon lequel l'évolution technologique des véhicules suffirait à répondre aux enjeux environnementaux actuels car ce qui est vrai pour la pollution de proximité est totalement faux pour les émissions de gaz à effet de serre (CO2)". A méditer... La baisse du trafic a permis de faire baisser la pollution : cette conclusion arrange la mairie de Paris pour appuyer son Plan de déplacement, malin !