L'incroyable communiqué publié sur le site Ferrari critiquant vertement l'arrivée des nouvelles équipes (surtout leur niveau) et la politique de Max Mosley, ancien président de la FIA, jugé responsable du départ des constructeurs de la F1 n'est pas restée lettre morte longtemps. Max Mosley accusé d'avoir mené une guerre sainte contre les constructeurs a répondu via le site de James Allen, un journaliste britannique réputé et spécialiste de F1 dont le planning prévoyait un repas avec l'ex-président.

Selon Allen, Mosley dit avoir été d'abord amusé de ce communiqué avant de préciser qu'étant donné que Ferrari venait d'ouvrir la boîte de Pandore et alors qu'il n'avait pas prévu de dire quoi que ce soit sur le compte de Ferrari, le fait qu'ils "tirent les premiers" le pousse à répondre. Il décrit Ferrari comme une femme d'âge moyen jalouse de l'attention qu'on porte à de belles et jeunes femmes autour d'elle !

Il estime que les commentaires sur Lotus et Virgin, jugées boiteuses et désordonnées par Ferrari, sont déplacés et il rappelle dans la foulée que c'est bien la Scuderia qui a renvoyé une auto en piste avec le tuyau de la pompe accroché à son réservoir à Singapour 2008.

Mosley regrette les problèmes que connaissent Campos et USF1 mais affirme que tout avait été contrôlé (installation, projet, finances) lors de leur inscription par des cabinets indépendants et par les techniciens de la FIA. Il pense que l'on va vers une fusion entre Campos et USF1.

Mosley indique que pour que Stefan GP puisse récupérer la place qui se libèrera (après la fusion qu'il imagine), il faut qu'elle ait l'accord de toutes les équipes mais qu'au vu du communiqué Ferrari et tant qu'ils emploieront Mike Coughlan, ils n'auront pas leur accord.

Et si vous voulez savoir quel est le cheval de bataille de Max Mosley aujourd'hui, sachez qu'il cherche à faire modifier les lois européennes sur la vie privée afin que les publications potentiellement calomnieuses ne soient diffusées qu'après vérification par un juge de l'intérêt rendre ces images publiques.