La question est légitime. La baisse des cotes de ce type de véhicule est-elle déjà arrivée à son maximum, ou bien vont-elles encore baisser, suivant en cela le cours des actions de nos grandes entreprises (oui je sais le parallèle est hasardeux…) ?

Il est impossible de répondre clairement à cette question. Réponse qui dépendra d'ailleurs de l'intensité à venir de la crise financière, de la possibilité ou non de souscrire des crédits, ou encore du prix de l'essence.

Il est certain par contre que le système de bonus/malus va perdurer et même se durcir… Dans cette perspective, la mauvaise image dont pâtissent déjà les gros véhicules gourmands et donc gros producteurs de CO2 va continuer à se développer.

Le prix de l'essence, lui est selon moi amané à se stabiliser, malgré la décision des pays producteurs de pétrole de réduire leur production. En effet, durant cette crise, les gouvernements et les acteurs économiques feront tout pour maintenir à un niveau raisonnable le prix du baril. C'est un fait déjà observable.

Quant à l'intensité de la crise, certains prédisent le pire, mais mon optimisme naturel m'empêche de l'envisager.

Tout cela pour dire que oui, certainement, les cotes et surtout les prix de vente réels des gros véhicules vont certainement encore baisser, mais pas dans de grandes proportions.

Car un autre phénomène entre en jeu. Celui de la rareté. Il est à envisager sérieusement que de nombreux propriétaires de ce type de véhicules, voyant le marché se dégrader, renoncent à vendre leur voiture, afin de l'amortir sur une plus longue période. Dans ce cas il peut se manifester une pénurie relative dans ces catégories. Et la loi de l'offre et de la demande faisant office de régulateur, le prix des grosses voitures se stabilisera voire remontera. Ce qui est rare est cher…