Comme PSA avec le groupe Fiat, Ford s’est associé à Volkswagen pour une réalisation commune, joignant ainsi les économies d’échelle à celles de conception. Cela lui a permis d’afficher à sa sortie en 1996 un bel avantage en matière d’équipement/prix. Ce qui classe la Galaxy parmi les bons élèves dans la classe des monospaces. Autre avantage : sa modularité. En revanche, il ne brille pas par un rapport encombrement/habitabilité d’exception.

Par ailleurs, il braque bien, mais son nez est difficile à délimiter en manœuvres. Le confort, quant à lui, s’avère globalement satisfaisant, même si les sièges sont trop fermes et soutiennent mal le corps. Le comportement, lui aussi, est plutôt rigoureux.

Si les moteurs diesel et le V6 viennent de chez VW, les deux constructeurs font bande à part pour les motorisations essence d’accès et intermédiaires. Chez Ford, le très fiable 4 cylindres de 2.3 litres apparu en 97 fournit un couple suffisant pour mouvoir sereinement les 1700 kg de l’engin. Mais il est un peu glouton avec une consommation comparable à celle du Voyager 2.4. Plus agréable que le 2 litres, le 2.3 est moins recherché en occasion et grâce à une décote plus prononcée, il se retrouve à des prix intéressant. Préférez la finition Sport dont les sièges sont plus agréables. Pour les Diesel, retrouvez nos commentaires ci-dessous dans l’essai de la VW Sharan dont les moteurs sont identiques.