10 monospaces d'occasion à l'essai: les bons choix

Au delà du confort appréciable et des qualités routières convenables, le Voyager II né en 1996 surprend, compte tenu de son gabarit, par sa bonne maniabilité. Sa longueur respectable lui permet d’offrir un volume de coffre acceptable en configuration 7 places contrairement à ses congénères (sauf le Grand Espace, à peine plus long). Il conserve la solution des banquettes sur la plupart des versions (attention aux multiples changements intervenus: une seule banquette à 3 places sur XSE et SE basiques jusqu’en octobre 98, et à la même date la version LE passe à 6 sièges individuels, etc...).

La modularité du Voyager II reste donc imparfaite, mais progresse par rapport au Voyager de la première génération. A noter également, la bonne climatisation, en série sur toutes les versions fin 98.

Côté motorisation, oubliez le 2 litres poussif. Si le 2.4 16 soupapes de 150 ch n’est pas désagréable, sa boîte manuelle est, en revanche, mal étagée et sa consommation devient pantagruélique (tablez entre 14 et 17 litres aux 100 km). Le bruyant 2.5 TD remédie à ce travers. Mais la cote de ce dernier apparaît en conséquence plus soutenue. Le 3.3 à boîte automatique autorise, quant à lui, une conduite décontractée, typiquement yankee.

Toutes énergies confondues, restez à l’écart des modèles 96 et 97 qui présentent des faiblesses d’origine diverses, résolues sur les millésimes ultérieurs. Prudence sur les modèles essence équipés au GPL par un précédent propriétaire: plusieurs cas de haut moteur endommagé ont été signalés.