Des débuts catastrophiques

La baptême du feu va être douloureux. Les gros ordinateurs n'ont pas tout prévu et la voiture est on seulement instable à haute vitesse, freine mal et son moteur surchauffe... Bref, rien ne va ! Pour ses premières 24 Heures, la GT 40 retrouve un peu de stabilité, pulvérise la record du tour, mais aucune des trois voitures engagées ne peut rallier l'arrivée. Au lieu de marquer une pause pour réviser leur copie, les hommes de Ford s'entêtent et la fin de saison tourne à la débâcle. Roy Lunn décide alors de tout miser sur la puissance. Son raisonnement est simple : la GT 40 n'est pas parfaite, mais avec un gros moteur 7 litres, elle finira bien par s'imposer par KO ! L'unité de développement baptisée "Kar Kraft" installée à Dearborn proche du siège de Ford va travailler d'arrache pied pour réaliser le prototype. Animée par le 7 litres de la berline Galaxie et dotée d'une boîte "maison" à quatre rapports sensée digérée les 480 ch du V8, elle est chronométrée dès ses débuts à 323 km/h sur l'anneau de vitesse Ford. Une performance qui a incité les responsables à aligner deux 7 litres (baptisées GT 40 Mk II) dans l'édition 1965 des 24 Heures. A court de développement, les deux voitures vont tout de même se montrer les plus rapides en piste, prendre un temps le commandement, mais devoir abandonner sur des ennuis de transmission. Cette année encore, Ford doit se consoler avec un formidable record du tour à plus de 212 km/h.

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