Les équipes de Formule 1 ont parfaitement pris conscience de leur avenir précaire à l'aube d'une saison 2009 qui se présente comme celle du couperet. Alors que Honda a jeté l'éponge dès les premiers craquements de la crise financière, Toyota s'est récemment fait signifier son impitoyable feuille de route. Quant aux autres structures adossées à un constructeur, soit la quasi totalité du plateau, elles ont clairement une cible dessinée sur leur auvent par de hauts responsables affairés à effectuer des coupes sombres dans des budgets déjà réduits comme peau de chagrin.

Une conjoncture tendue qui augure un avenir en pointillés pour une catégorie qui s'apprête à ouvrir son bal avec seulement dix huit participants. Car le cas de l'ex- site Honda à Brackley devient de plus en plus désespéré au fur et à mesure que les jours passent. Une grille de départ pour le moins étriquée qui ne pose pas de cas de conscience à l'inébranlable et tout autant incontournable Bernie Ecclestone: « Être à mois de vingt voitures au départ n'a jamais été un quelconque problème » assure Tonton Bernie. « Et puis avec la réduction drastique des coûts qui va avoir lieu, beaucoup d'équipes pourront bientôt nous rejoindre.» Peut être, mais si entre-temps d'autres teams succombent ?
« Je ne devrais pas dire ça mais la seule équipe qui pourrait vraiment manquer à la Formule 1, c'est Ferrari. Bon, je ne voudrais pas non plus perdre McLaren. Ni d'ailleurs Williams. » Tant pis pour les autres. Un point de vue qui risque d'ouvrir à nouveau une polémique voulant que la Scuderia ait une place à part dans le paddock. Si ce n'est, même, privilégiée.
















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