Cette saison, BMW a décidément maille à partir avec ses appendices aérodynamiques. Sur sa F.1 née Sauber, ses ailerons ont d'abord été jugés d'une rigidité suspecte, jusqu'à les soupçonner d'être opportunément déformables suivant les contraintes subies.

Ces derniers à peine renforcés pour résister à la force d'Eole, ce sont de nouveaux accessoires qui sont apparus au GP de France. Des ex-croissances qui ont pour ainsi dire poussé devant le pilote, de part et d'autre de l'avant du cockpit, dans le but avoué de rationaliser les flux aéro vers l'aileron arrière.

GP d'Allemagne: BMW et l'ablation des appendices

La démarche a été raillée dans le milieu. Des "dents de vampire" aux "Twin Towers", on a tout entendu pour qualifier le sujet. Charlie Whiting, lui, en tant que docteur es réglement technique de la FIA, a préféré se pencher sur ses livres pour en conclure que tout ça, c'était prohibé. Car susceptibe de gêner la visibilité latérale du pilote.

La peur de voir des monoplaces soudainement s'hérisser d'une forêt d'accessoires disgracieux aura donc fait long feu. Le docteur Whiting a opéré et réussi l'ablation des appendices.

Après le rappel à la loi sur les amortisseurs, il faut bien reconnaître que la FIA, ces derniers temps, ne chôme pas. Reste à connaître de l'impact chronomètrique qu'aura, sur les monoplaces, cette vigilance de tous les instants. Réponse dès ce week-end à Hockenheim.