Et si l'électrique était en passe de gagner son pari?
Part de marché record en septembre, et rebelote en octobre: les Français craquent de plus en pour l'électrique. Et les choses progressent aussi en Europe.

Les Français ont beau râler contre la voiture électrique, ils sont en train de l’adopter à vitesse grand V. Quelques 48 167 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été immatriculés en octobre, chiffre qui traduit une progression de 41,1 % par rapport à octobre 2024 et permet aux "voitures à piles" d’afficher une part de marché de 28,1 %.
Et si l’on considère les seuls modèles "zéro émission", c’est encore plus spectaculaire avec une hausse de 64,6 % sur un an, soit 38 071 unités : "un volume proche du pic de décembre 2023, mois particulièrement marqué par un afflux d’immatriculations en amont de la de la restriction du schéma du bonus", commente Clément Molizon, Délégué général de l’Avere-France.
L’autre bonne nouvelle est que cette dynamique permet aux constructeurs français de s’illustrer, avec une Renault 5 en tête d’un Top 10 qui comprend en tout 7 modèles signés du losange, de Peugeot et de Citroën (et aucune marque chinoise, tiens donc!).
Ce dynamisme doit beaucoup aux flottes d’entreprises (1 immatriculation sur 2), lesquelles sont sommées de se verdir rapidement sinon quoi elles s’exposent à de fortes pénalités. Et cette évolution globale s’inscrit dans un écosystème des plus favorables, avec 180 000 points de charge publics répertoriés au pointage d’octobre, soit 25 000 de plus qu’en janvier.
L’arrivée de citadines à prix plus raisonnable, au premier rang desquels la nouvelle Twingo, devrait accentuer cette dynamique dans l’Hexagone…et au-delà, sachant que les électriques accélèrent aussi dans le reste de l’Europe, avec 16% des immatriculations de janvier à octobre, contre 13% l’an dernier sur la même période.
Dans ces conditions, on s’explique assez mal la levée de boucliers de constructeurs automobiles européens, qui ne cessent de réclamer à l’Europe de ralentir sur l’électrification alors même que l’échéance 2035 est dans 10 ans. Et en une décennie, les choses changent considérablement. En 2014, le marché français des voitures neuves était dominé à 64% par un diesel qui n'en représente plus que 4,9% aujourd’hui.














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