Tous les mécontents de la gestion du groupe Fiat cristallisent leur colère sur la personne de Sergio Marchionne, l'homme des plans de 5 ans révisés tous les 2 ans. Il faut dire que l'homme est un tacticien chasseur de coûts particulièrement difficile à manœuvrer qui n'hésite pas à provoquer pour faire bouger les lignes. Mais en fait, ce qu'on lui reproche surtout, c'est d'avoir fait souvent naître de gros espoirs sans que cela ne se concrétise jamais alors qu'il dirige le groupe Fiat depuis 10 ans maintenant. Et en 10 ans, Alfa Romeo est devenu un malade à l'article de la mort, Lancia est quasiment morte tandis que Fiat est devenue 500dépendante après avoir perdu énormément de parts de marché en Europe.


Mais voilà, cela devrait changer puisque son vœu de prendre le contrôle de Chrysler s'est réalisé en fin d'année dernière et que les phases visibles – les nouveaux produits – vont enfin arriver sur le marché afin de relancer les ventes des marques italiennes du groupe pour la plupart en situation difficile.

À Detroit où était présentée la nouvelle Chrysler 200, John Elkann a annoncé que Sergio Marchionne qu'il a loué pour être parvenu à faire coopérer les 2 entités jusqu'à la prise de contrôle totale était reconduit pour 3 ans (jusqu'en 2017) à la tête de Fiat-Chrysler. Désormais, Sergio Marchionne possède tous les éléments économiques et industriels pour mener à bien la stratégie qu'il ambitionne de mettre en place depuis des années. Il est vrai qu'il aurait été malvenu de le débarquer à ce moment charnière.