Même si le marché chinois subit un ralentissement relatif ces derniers mois, il reste crucial pour les grands groupes souhaitant réussir à l'échelle internationale. Si, sur le segment du premium, la bataille est rude entre les grands noms spécialistes du domaine, la conquête du client en recherche d'une auto d'un constructeur généraliste est probablement encore plus compliquée. Avec les joint-ventures, une bonne partie des marques généralistes mondiales peut maintenant vendre en Chine, et c'est là que se joue l'avenir de Volkswagen AG. Le groupe annonçait encore récemment vouloir devenir numéro un mondial devant General Motors et Toyota d'ici 2018.

Automotive News nous rapporte les propos du vice président de Volkswagen Chine : "Volkswagen est arrivé tôt en Chine et s'est concentré sur les plus grandes métropoles. Aujourd'hui, il faut s'étendre au delà et s'implanter dans les villes moyennes". Sur les huit prochaines années, les analystes estiment que les villes plus "modestes" compteront pour 60 % des ventes des constructeurs. Volkswagen a déjà prévu d'allouer un dixième de son budget investissement pour la Chine d'ici à 2015. Reste qu'il faudra battre Toyota qui semble être en pleine forme et panse petit à petit ses difficultés passées liées aux divers évènements au Japon.