Renault s'apprête à lancer le nouvel Espace sur le marché européen après une quatrième génération qui accusait sérieusement le poids des ans. Exit donc l'Espace IV très familial et place à un mix entre un crossover et un monospace qui fait la part belle aux nouvelles technologies. Mais si le cinquième Espace est avant-tout destiné au marché européen, Renault compte bien miser sur la Chine. Il faudra tout de même opérer quelques changements puisque dans sa version actuelle, l'Espace n'est pas taillé pour la Chine.


« Il faudra repenser les places arrière pour en faire un véhicule avec chauffeur et proposer une motorisation essence plus puissante, ce qui nécessitera probablement de recourir à l’hybridation. C’est une technologie qui existe dans l’Alliance et que nous pourrions donc déployer », explique le responsable des produits du segment D chez Renault.


Pas question, en revanche, de voir débarquer un Espace hybride en France : « Pour l’heure, c’est 5% du segment D en France, réalisé essentiellement par PSA, mais ce n’est ni rentable, ni pérenne. Si Mercedes peut proposer une version hybride de sa Classe C à 9 000 euros de plus que sa version essence, ce n’est pas notre cas. Nous essayons juste de répondre aux attentes des gestionnaires de flotte, en leur offrant une motorisation Diesel à 120 g ». Même si Renault signe son un segment supérieur, on peut dire que le losange reste pour l'heure frileux avec sa clientèle européenne.


Via autoacu.com