Le Forester reprend la plate-forme et les dessous de la berline moyenne de la marque, l’Impreza renouvellée fin 2007. A vrai dire, nous sommes un peu déçu des qualités dynamiques du chassîs, surtout par rapport à une Legacy, ou au Forester d’avant 2005 qui offrait un compromis comportement/confort quasiment idéal selon nous. Ici, les débattements de suspensions sont augmentés, mais le Forester apparaît légérement sous-amorti,

Essai vidéo - Subaru Forester 2.0D : un boxer qui a du punch

la direction manque de consistance par la faute d’une assistance électrique trop présente, la transmission intégrale toujours permanente (par viscocoupleur central) s’est débarrassé du second visco faisant office d’autobloquant arrière. Bon, globalement le résultat reste au dessus de la moyenne des autres SUV compacts, mais plus de la tête et des épaules. Le Forester conserve une certaine agilité, mais elle est contrecarrée par un VDC (ESP) qui intervient trop tôt pour le conducteur qui veut placer le Forester avant d’enrouler son virage. En fait, le contrôle de stabilité autorise un petit angle de dérive, trop faible donc à notre goût, et intervient vigoureusement au delà. Frustrant. Pourquoi pas un contrôle de stabilité vraiment déconnectable ? Si des marques comme Subaru abandonne ce genre de possibilité, où va t’on ? En tout chemin, le Forester offre des capacités de franchissement correctes avec une garde au sol de 215 mm, un angle d’attaque de 25°, ventral de 23° et un angle de fuite de 27°, mais il ne faut plus compter avec la version Diesel sur l’aide du réducteur proposé en série avec le 2 lires à essence à boîte manuelle 5 rapports. Le contrôle de motricité TCS reste toujours actif, même si le contrôle dynamique du véhicule VDC est déconnecté. Le constructeur affirme que l’efficacité du TCS est telle qu’un différentiel arrière à glissement limité devient superflu. Ce n’est pas exactement notre avis sur les quelques kilomètres parcourus en off-road. – et sur routes glissantes.