Volkswagen a déjà fait part de son intention de commercialiser son XL1 en série limitée. Seulement, le prix de revient de cette auto économe en consommation est élevé, très élevé. Du coup, on imagine bien Volkswagen chercher une solution pour premièrement commercialiser cette auto et, deuxièmement, trouver une clientèle prête à payer très cher une voiture consommant très peu.


Grâce à sa puissance de frappe, Volkswagen dispose d’une marge de manœuvre nettement plus importante qu’un constructeur comme Aston Martin qui s’est déjà lancé, à cause d’une législation devenue plus restrictive en matière de rejet de C02, dans l’élaboration d’un ticket gagnant associant l’achat de deux modèles de sa gamme. Aston Martin destine en effet d’abord sa nouvelle Cygnet, basée sur une Toyota iQ, à ses clients de DB9, DBS, V8 Vantage et autres Rapide voire One-77.


Volkswagen est sans doute en train d’étudier une solution équivalente mais en associant cette fois-ci deux véhicules radicaux, extrêmes, situés aux antipodes de son portefeuille de marques et de produits : la XL1 et une Bugatti (qu’il s’agisse de l’actuelle Veyron ou de la future limousine qui viendra la remplacer importe peu). Nous avons donc là un modèle marketing parfait et novateur.


Un peu comme en Formule 1 où les meilleurs ingénieurs flirtent en permanence avec le législation, Volkswagen pourrait donc avoir trouvé le ticket gagnant parfait : commercialiser ensemble, selon des modalités encore à préciser, une Volkwagen XL1 et une Bugatti.


Une telle trouvaille s’avérait payante pour le groupe allemand qui profiterait à tous les étages de ce ticket. En effet, le groupe Volkswagen pourrait ainsi s’offrir, pour un coût relativement limité une image d’innovation et de frugalité. Car c’est bien cela qui comptera : que Volkswagen soit le premier constructeur à proposer une auto telle que la XL1.


Reste à savoir si la stratégie de Volkswagen sera la meilleure, sur le long terme, comparée à celle de ses concurrents ou si toutes sont plus ou moins équivalentes…