La création d’emplacements deux-roues est une bonne chose, mais de là à affirmer qu’ils sont privilégiés, il y a une marge ! Les parkings leur étant destinés ne sont pas suffisants face à l’explosion du marché, et les PV pleuvent quand les malheureux se garent sur les trottoirs…

Vous l’aurez compris, favoriser les deux-roues, oui. Mais le deux-roues motorisé, c’est une autre histoire : les automobilistes sont excédés par les embouteillages parisiens, par conséquent bon nombre d’entre eux se sont mis au scooter… phénomène qui représente aussi un enjeu environnemental et sécuritaire complexe à gérer : hausse des accidents, nuisances sonores et pollution de l’air…

Annick Lepetit pense également que le nombre d’emplacements est trop juste : « il en existe aujourd’hui 34 000, ce qui est insuffisant ». L’adjointe au maire chargée des transports réfléchit également à des parkings fermés pour les vélos à proximité des gares parisiennes.