Hier soir, je vous proposais de tourner notre regard vers l’Est. Permettez-moi de vous proposer ce soir encore de le tourner vers la même direction, là où le soleil se lève.


Renault et son nouvel associé en Formule 1, Genii Capital, auraient-ils quelques longueurs d’avance sur les principaux autres teams engagés dans la discipline phare du sport automobile ?


L’engagement de Vitaly Petrov, premier pilote russe à courir en F1, avait soulevé quelques questions. Pourtant, depuis le début de la saison, Petrov montre au fur et à mesure des courses qu’il a bien sa place sur la grille ; il a même marqué ses premiers points à l’occasion du GP de Chine en réussissant de beaux dépassements sur Scumacher et Webber. Excusez du peu. On a également beaucoup glosé sur la présence de la marque Lada sur les flancs de la R30. Ce qui ne l’empêche pas de constituer l’une des bonnes surprises de ce début de saison…


Mais Renault et Genii Capital ne se sont pas contentés de se tourner vers la Russie, un marché important pour tout constructeur automobile. Ils ont également tourné leur regard vers la Chine, « Le » marché de demain. En confiant à Ho-Pin Tung le poste de troisième pilote du team (il sera également engagé cette saison en GP2 avec l’écurie française DAMS), les partenaires ont envoyé un signal fort. Que la Chine n’est sans doute pas prête d’oublier.


Manifestement, les autres top teams engagés en F1 n’en sont pas encore là. Alors, Renault F1, aurait-elle une longueur d’avance ?