Nissan est sûrement l’un des constructeurs qui arrive le mieux à se sortir de cette situation. Même si les Navara, le Pathfinder et le Murano se vendent plus difficilement, cette perte des ventes est compensée par l’explosion du Qashqai qui est devenu un véritable phénomène de mode avec plus de 15000 exemplaires vendus depuis la fin de l’année dont la majorité en deux roues motrices. Pour comprendre ce succès, il faut observer la conception même du Qashqai qui dispose d’un look de 4x4 mais avec un comportement de berline et une absence de malus. Ajoutez à cela, une stratégie commerciale bien ciblée. N’ayant plus de berline moyenne ou familiale à mettre en avant, le réseau a eu tout intérêt à écouler des Qashqai. Et le résultat a été probant avec un taux de conquête de 80% auprès d’une clientèle à la recherche d'une berline compacte mais désireuse d'un design différent. Dernière preuve de cet engouement, même les versions malusées, se vendent mieux que la concurrence.

Pour le constructeur japonais, " il y aura toujours des clients désirant des 4x4 (conditions de route difficiles, besoin de traction, besoins professionnels...) mais nous assistons aujourd’hui à la fin de ce mode de vie en se recentrant sur l'utilité".

Devant cet état de fait, Nissan continue parallèlement à ses recherches sur l’hydrogène, de développer des produits et des motorisations prenant en compte les contraintes environnementales et visant à abaisser très nettement les émissions de C02.