Cet accord prendrait la forme d’achats par Toyota de véhicules fabriqués par l’usine de Sevelnord (dont Fiat s’est désengagé par étapes ces derniers mois). Ces véhicules seraient bien évidemment badgés Toyota.


S’il est annoncé en début de semaine prochaine, cet accord ne se concrétisera en revanche qu’en fin d’année prochaine. C’est en effet à cette époque que les quelques 5 000 véhicules prévus annuellement pour Toyota devraient commencer à être livrés.


Cet accord est financièrement intéressant pour le groupe japonais. A l’heure actuelle, l’importation de fourgons commercialisés en Europe (et fabriqués au Japon) n’est guère rentable pour Toyota en raison d’un « Yen fort ». Fabriquer en Europe permettra ainsi à Toyota de « revigorer » ses marges.


Au-delà, un tel accord souligne à nouveau les spécificités du marché des utilitaires. Il est en effet courant, dans le domaine des utilitaires, de voir des clones commercialisés sous des marques différentes. Cette pratique du clonage constituera une première pour Toyota en Europe mais pourrait donner quelques idées au constructeur japonais dont on ne voit pas trop pourquoi il restait encore longtemps à l’écart du vaste et profitable marché des utilitaires en Europe.