Première victoire chanceuse en F1

Dés les premiers jours de 1959, Phil Hill fait parler de lui en remportant pour la seconde année consécutive les 12 heures de Sebring. En F1, les résultats sont moins probants. Les Ferrari à moteur avant sont dominées par les petites Cooper-Climax à moteur arrière. De plus, l'Américain doit faire face à un équipier performant, le Britannique Tony Brooks. Ce dernier va se battre pour le titre en remportant deux Grand Prix (France et Allemagne). Phil Hill n'est néanmoins pas ridicule avec des places d'honneurs aux Grand Prix de France, d'Italie (2°) et d'Allemagne (3°). Pour 1960, Hill a retrouvé son copain Ginther (Brooks a quitté la Scuderia) et l'équipe se voit renforcée par l'arrivée de Wolfgang von Trips. Les pilotes de la Scuderia doivent composer avec une monoplace hors d'âge, Ferrari concentrant ses efforts sur la nouvelle 156 à nez de requin prévue pour 1961 (nouvelle formule 1500 cm3). Néanmoins, Phil Hill remporte sa première victoire F1 au Grand Prix d'Italie. Mais il s'agit une course taillée sur-mesure pour Ferrari, puisque les organisateurs de Monza décident de remettre en service l'anneau de vitesse, ce qui fait que les constructeurs britanniques ont boycotté l'épreuve, jugeant - à juste titre - la piste relevée trop dangereuse pour leurs voitures légères.

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