Pendant de nombreuses années la Ferrari F50 est restée dans l'ombre de la F40. L'identité très forte de sa devancière eu raison de son début de carrière, mais petit à petit, la F50 trouve sa place et la légitimité qui en découle.

La F50 a déçu après la F40 avec un concept moins radical, mais également des lignes moins tendues qui étaient alors en phase avec son époque.

Pour autant il s'agit d'une véritable Formule 1 de route utilisant une structure en matériaux composites offrant une base légère, mais aussi très rigide avec une excellente répartition des masses. Les trains roulants, le freinage, ont un développement de véritable voiture de course. Un cocktail de base permettant à la mécanique de s'exprimer avec force et musicalité.

Son cœur est un V12 atmosphérique d'une puissance de 520 chevaux. Grâce au poids contenu de 1350 kilos, les performances sont dantesques. Elle franchit la barre du 1000 mètres départ/arrêté en 21,7 secondes et pointe à 325 km/h.

Si ses lignes n'ont pas toujours fait l'unanimité, il faut lui reconnaître l'un des popotins les plus impressionnants de toutes les productions au cheval cabré.