Décidément, l'actualité autour de Volkswagen tire tout azimut. Que ce soit la bisbille avec Porsche, les déclarations d'investissements massifs ou les soucis de justice, on croque du VW à tout bout de champ.

Pour le coup, la justice allemande qui travaille toujours sur le scandale Volkswagen des pots de vin s'intéresse à Ferdinand Piech.

L'objectif est de déterminer si Ferdinand Piëch, actuel président du conseil de surveillance de VW, a eu vent de la corruption au sein du groupe dont il était alors le patron.

Jusqu'à présent, il a toujours rejeté ces accusations.

L'histoire traite de la corruption de représentants du Comité d'Entreprise et notamment de l'ancien président Klaus Volkert. Pour s'assurer de son vote lors des prises de décisions stratégiques, les responsables de VW lui versaient des "primes" conséquentes.

Le directeur des ressources humaines de VW a déjà été condamné à 2 ans de prison avec sursis et 576.000 euros d'amende dans cette affaire.

Volkert et un autre cadre des ressources humaines sont poursuivis. Ferdinand Piëch n'est accusé de rien pour l'instant. Le procureur veut savoir s'il était au courant de ces agissements frauduleux. Pour cela, il va auditionner 3 nouveaux témoins qui pourraient permettre d'ouvrir une enquête préliminaire sur le cas Piëch.

Le procureur semble persuadé que le directeur financier de l'époque, Bruno Adelt a informé Ferdinand Piëch d'irrégularités dans les notes de frais du directeur des ressources humaines déjà condamné et que le patron de VW avait alors donné le dossier à son assistant Rupert Stadler aujourd'hui à la tête d'Audi !

Celui-ci est un des trois hommes appelés à témoigner.

Un métier n'est pas prêt de disparaître au sein du groupe: avocat.