Il ne s’agirait plus que d’attendre le feu vert (la signature) du ministère de l’Industrie chinois. Au terme de l’accord qui doit être signé entre le constructeur français et Dongfeng, une toute nouvelle usine serait notamment construite pour entrer en service à partir de 2016.


Selon le quotidien China Business News, qui cite des documents du gouvernement chinois, cette coentreprise pourrait compter sur un investissement initial de 7,2 milliards de yuans (environ 882 millions d’euros) et disposerait dès 2014 d’une capacité de production annuelle de 150 000 véhicules.


Resté trop longtemps « hors du coup » en Chine, Renault travaille depuis plusieurs mois sur cet accord absolument indispensable. Outre s’implanter enfin concrètement sur le premier marché automobile au monde, Renault pourrait aussi utiliser cet accord pour raffiner son plan de lancement de sa future gamme haut de gamme, actuellement connue sous le nom d’Initiale Paris. Il se dit en effet de plus en plus que cette nouvelle gamme serait d’abord lancée en Asie, où l’image de marque de Renault est actuellement plus neutre qu’en Europe.