Au salon de Genève 2011, Volvo lançait en fanfare le premier hybride diesel rechargeable avec le break V60 Plug-in Hybrid. Au NAIAS de Detroit, le constructeur franchit une étape supplémentaire avec la déclinaison Plug-in Hybrid de son SUV, le XC60.


Contrairement à sa petite soeur, le XC60 ne carburera cependant pas au mazout mais affiche dès le départ son ambition de séduire les Américains avec un système hybride essence / électrique.


Concept proche de la série car destiné à être commercialisé dès le second semestre 2012, le XC60 Plug-in Hybrid ne se démarque de sa version classique que par la trappe de rechargement faisant son apparition sur l’aile avant gauche.


Sous le capot, on découvre la combinaison d’un 4 cylindres essence de 280 ch et 380 Nm de couple et d'un bloc électrique de 70 ch et 200 Nm de couple. Une dose de muscle copieuse permettant, via une boîte automatique à 8 rapports, à l’engin de franchir la barre des 100 km/h en seulement 6,1 secondes.


Mais les performances ne sont évidemment pas le seul intérêt d’une telle hybridation. Volvo annonce ainsi que le XC60 Plug-in Hybrid peut effectuer jusqu’à 45 km en mode tout électrique et 960 km en mode hybride. En sélectionnant ce dernier, la consommation annoncée s’effondre à 2,3 l/100 km, soit des rejets de CO2 de 53 g/km.


Qui dit Plug-in, dit recharge. Le pack de batterie lithium-ion d’une capacité de 12 kWh peut ainsi retrouver 100% de sa forme en 3h30 sur du 220 V.


Des performances de premier plan, un style personnel, un badge écologique et une gourmandise modérée (qu'il faudra tout de même vérifier à l'usage). Se pourrait-il que Volvo rende les SUV de nouveau acceptables ?