Cette matinée de réflexion se faisait avec le soutien de Toyota, ce qui expliquait la présence de Michel Gardel, président de Toyota France. Qu’un constructeur automobile s’investisse dans la sécurité routière est évidemment très positif, et l’ETSC étant une ONG, elle a aussi besoin de financements, mais il y a des limites dans la publicité que l’on n’a pas hésité à dépasser ce jour-là.

La réunion a ainsi commencé par une présentation de l’entreprise japonaise par Michel Gardel qui a duré une dizaine de minutes, avec de nombreuses diapositives montrant notamment les résultats de l’entreprise et son implantation dans le monde, et se finissant par l’exhibition d’une maquette de la Toyota IQ présentée comme le véhicule idéal du futur. Ce prélude publicitaire interminable a laissé une partie de l’assistance interloquée, avant que la conférence reprenne son cours, ou plutôt qu’elle commence véritablement.

Evidemment, parmi les nombreux intervenants qui ont pris la suite, tous particulièrement remontés contre les automobiles puissantes et polluantes, aucun n’a jugé bon évoquer la Lexus IS-F, berline familiale de 420ch, ou la future LF-A, annoncée comme une « tueuse » de Nissan GT-R. Rien non plus durant la séance de questions qui clôturait, mais c’est peut être parce que Michel Gardel s’était éclipsé entre temps.