Impossible de ne pas débuter ce chapitre par la Polo qui profite de ce restyling pour faire sa révolution. La majorité des 4 cylindres sont abandonnés au profit de 3 cylindres que ce soit en essence ou en diesel. C’est ainsi le cas de notre TDI 90 ch et avouons-le tout de suite, nous n’avons pas été séduits par ce nouveau bloc. Le principal grief que l’on peut émettre à son encontre porte sur sa sonorité trop présente que ce soit au ralenti ou lors des phases d’accélération. Un mal accru par les nombreux redémarrages exigés par le Stop & Start, qui pêche également par des excès de zèle. Résultat : des calages intempestifs assez déstabilisants et de très nombreux redémarrages du moteur. Face à lui, le e-HDi 92 ch apparaît comme un modèle du genre grâce notamment à son système de micro-hybridation parfaitement intégré qui ne grève en rien la conduite. La différence se fait véritablement sur ces critères d’agrément puisque les valeurs de couple (230 Nm) sont similaires pour les deux architectures malgré une légère différence de régime (500 tr/min) en faveur de la Polo. Les deux motorisations sont disponibles en boîte mécanique et robotisée. Entre l’ETG5 de Peugeot et la DSG de Volkswagen, aucun doute à avoir, optez pour la DSG7 même si elle a tendance à passer les rapports trop prématurément et oblige le moteur à être en sous-régime. Au final, une nouvelle fois le e-HDi 92 ch fait étalage de sa polyvalence en se montrant à l’aise dans toutes les configurations (ville et route).


Pour le comportement, même domination de la Peugeot qui distille une impression de dynamisme supérieur à celui de la Volkswagen. Une sensation due à la présence du petit volant qui relaie une direction directe et très précise. La 208 se révèle aussi nettement plus confortable avec un amortissement plus prévenant. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que la Polo n’est pas un bon choix, bien au contraire mais elle affiche un tempérament plus polissé, moins excitant.