Notre modèle d'essai était une A1 Sportback 1,6 l TDI en boîte mécanique à cinq rapports en finition S line et recouverte d'une combinaison de teintes composée d'un vert Java métallisé pour la carrosserie et du gris Daytona pour les arches, le toit et le spoiler arrière. Il faudra cependant piocher dans le catalogue de couleurs personnalisées Audi Exclusive pour parvenir à l'identique, ce qui vous sera facturé la bagatelle de 3 285 €.


Avec 116 ch obtenus dès 1 500 tr/min et 250 Nm de 3 500 à 4 000 tr/min, le quatre cylindres 1 598 cm3 TDI se montre vaillant, parvenant à déplacer de manière vigoureuse les 1 175 kg de l'ensemble à condition de ne trop pas s'éloigner de sa plage de couple maxi. Il est cependant desservi par une boîte de vitesse mécanique au maniement certes agréable mais dont l'absence de sixième rapport se fait cruellement sentir sur autoroute.


Pas de changement au niveau du châssis, nous l'avons vu, mais on retrouve tout de même avec plaisir le dynamisme de l'A1, définitivement le meilleur compromis entre confort et précision par rapport à la Volkswagen Polo et la Seat Ibiza partageant la même plate-forme. Essayée sur les routes en lacets au-dessus de Monaco, elle se montre même ludique mais prévenante et permet d'avancer à bon rythme, sans que les pneus pourtant en 215/40 R17 sur notre version ne retransmettent de façon exagérée les imperfections de la route dans l'habitacle. La nouvelle direction électromécanique n'est pas un modèle de communication, mais elle a le mérite d'être précise et peut être paramétrée via le Audi Drive Select (en option à 190 €, de série à partir du niveau de finition Ambition, indisponible avec les trois cylindres) selon les modes Efficience, Dynamique et Auto, même si les différences entre chaque ne sont pas flagrantes.