Mini révolution pour l’intérieur mais Maxi révolution pour les moteurs puisque toutes les motorisations sont inédites avec l’introduction massive de blocs 3 cylindres.


Ainsi, en diesel, on trouve désormais le 1.5 décliné en deux versions 95 et 116 ch. En essence, des trois cylindres aussi avec le 1.2 102 ch et le 1.5 136 ch. La gamme essence est toujours chapeautée par la version Cooper S, seule animée par un 4 cylindres. Elle abandonne toutefois son 1.6 T pour un 2.0T qui développe 192 ch soit un gain de 8 ch par rapport à l’ancien bloc. Le couple atteint 300 Nm entre 1 250 et 4 750 tr/min grâce à un overboost. c’est justement cette Cooper S que nous avons eue entre les mains pour cet essai. Premier constat, le changement de motorisation n’a pas de conséquence visible dès les premiers kilomètres. On constate bien sûr que ce moteur est particulièrement plein avec de bonnes reprises dès les plus bas régimes. Toutefois, cette rondeur qui renforce la polyvalence de cette Mini, donne l’impression que ce 4 cylindres est moins pêchu avec un couple qui arrive avec une plus grande linéarité. Les amateurs du coup de pied au cul resteront un peu sur leur faim. Cela ne pénalise en rien les performances avec une Vmax de 235 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 6,8s. Afin d’offrir un paramétrage le plus personnalisé possible, Mini a installé le Drive Mode (même système que chez BMW) avec trois modes de conduite : Mid = normal, Green qui met l’accent sur les économies de carburant mais s’avère être un véritable poumon avec un manque total de reprises et le troisième mode Sport qui correspond le mieux à la Cooper S. Ce dernier rend l’accélérateur plus sensible, la direction plus ferme, renforce la sonorité du moteur avec des gargarismes lors des décélérations et joue sur l’amortissement lorsque le modèle est pourvu de l’amortissement piloté. Autant l’avouer, nous n’avons pas utilisé le mode vert. Forcément, cela a des répercussions sur la consommation et nous avons enregistré une moyenne avoisinant les 10 l/100 km. Bonne nouvelle en revanche pour le bonus/malus. La Cooper S en boîte mécanique n’est sujette qu’à 250 € de malus et même 0 € si vous optez pour la boîte automatique.


Essai vidéo -  Nouvelle Mini : la continuité dans le changement

Mini a toujours revendiqué le go-kart feeling, traduisez par là que l’on est censé retrouver les sensations d’un kart lorsqu’on conduit une Mini. Particulièrement vraie sur les premières versions, cette sensation s’est légèrement atténuée sur les exemplaires modernes, mais elle reste, heureusement, toujours d’actualité sur cette dernière génération. On retrouve donc une direction précise et agréable à manier, même si elle manque légèrement de consistance et affiche toutefois une tendance au sous-virage en conduite sportive. Avec un poids en réduction d’une quarantaine de kilos, cette Mini conserve l’agilité qui a fait sa réputation. On vient même à se surprendre à découvrir un train arrière particulièrement mobile lors des phases de freinage appuyé. Une sensation trop rare aujourd’hui et qui rappelle les petites GTI d’antan. Une vraie bonne surprise. Autre bonne nouvelle, cette sportivité ne se fait pas au détriment du confort, très probant avec une excellente maîtrise des mouvements de caisse et par conséquent du roulis. Un constat réalisé avec un amortissement classique c’est-à-dire sans les suspensions adaptatives. Toujours à l’aise en ville, grâce à son diamètre de braquage réduit, elle augmente clairement sa polyvalence