La Scuderia aurait pu démarrer sa 2nde partie de saison sur des bases solides, mais une consigne vint gâcher la fête. Massa doit rebondir et Alonso prouver sa capacité à gagner par lui-même.


Avec un nouveau doublé inscrit à Hockenheim, la Scuderia prouve enfin son efficacité, après différentes évolutions apportées sur la F10. Mais c’est cette fameuse indication au 49e tour qui alimente les débats. Les pilotes Ferrari auront l’occasion de faire oublier ce fâcheux incident dès ce week-end sur le circuit de l’Hungaroring.

L’Espagnol semble vouloir oublier le plus rapidement possible ce qu’il s’est passé le week-end dernier en Allemagne pour se concentrer sur le résultat brut de la course, ainsi que sur le prochain Grand Prix de ce week-end. « Nous devons poursuivre nos efforts dès ce week-end à Budapest », commente l’Espagnol. « L’Hungaroring est un circuit particulier pour moi. C’est ici que j’ai remporté ma première victoire en 2003 et je suis parti en pole position l’année dernière. Ce serait bien de revivre cette victoire au volant d’une Ferrari… »

Le co-équipier de Fernando Alonso ne garde pas les mêmes souvenirs que l’Espagnol. « Revenir à Budapest est particulier pour moi », déclare-t-il, « depuis que j’ai été blessé l’année dernière par un élément d’une autre monoplace en Q2 le samedi après-midi. Je suis resté à l’hôpital une semaine, mais je sais désormais que j’ai beaucoup de fans en Hongrie. Pour ce qui est de la course, nous ne nous reposons pas sur nos lauriers, puisque nous aurons d’autres évolutions ce week-end ».

Le Brésilien a bon espoir de retrouver le même rythme que celui affiché à Hockenheim, sûrement pour décrocher la victoire qui lui tendait les bras la semaine passée. « Nous sommes tous remotivés par le résultat de ce week-end (excepté peut-être le locuteur lui-même : ndlr). De plus, Bridgestone proposera des gommes tendres qui ont toujours bien fonctionné sur la F10, alors peut-être que nous serons de nouveau compétitifs. Je n’ai jamais eu de bons résultats sur ce circuit, mais c’est à cause des circonstances car j’aime beaucoup piloter ici. Par exemple, en 2008, lors de ma dernière coures, j’ai mené 60 tours avant que mon moteur ne me lâche. J’ai donc beaucoup de raisons d’attendre impatiemment mon retour à Budapest ».



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Un doublé gâché, et maintenant ?...