Le week-end d’Oreca avait plutôt bien commencé avec, à la clé, une quatrième place sur la grille de départ, au milieu des Audi et autres Peugeot, d’usine. Mais tout s’effondrait dès le début de course et la Peugeot 908 était éliminée. Olivier Panis était alors au volant.


Caradisiac : Quel est votre sentiment sur cette course malencontreusement avortée ?


Olivier Panis : C’est toujours frustrant. Le week-end avait parfaitement débuté ; nous étions performants depuis le vendredi. En tout début de course, j’étais même deuxième. Et puis, au redémarrage, au cinquième tour, Jean-Christophe Bouillon m’a touché. Il en était d’ailleurs vraiment désolé.


Caradisiac : Cet incident remet-il en cause votre préparation pour les 24 Heures du Mans ?


Olivier Panis : Ces 1000 km de Spa devaient être une séance d’essai grandeur nature, au milieu des voitures officielles et dans un trafic très dense. Si la course s’était bien déroulée nous n’aurions sans doute pas organisé de grosse séance avant Le Mans. Mais, il y a maintenant de fortes chances pour qu’une nouvelle grosse séance de travail soit programmée. Nous attendons le planning.


Caradisiac : Une panne « bête » lors des 8 Heures du Castellet qui vous oblige à vous contenter d’une quatrième place finale, un concurrent qui expédie la 908 hors de la piste à Spa ; décidément le début de saison de LMS ne se passe pas très bien…


Olivier Panis : C’est frustrant avec une auto si performante de ne pas pouvoir concrétiser, d’autant que l’équipe Oreca produit un travail parfait.