L'union de Chrysler et Fiat n'a pas satisfait tout le monde Outre Atlantique. La situation devient même kafkaïenne, jugez plutôt. Chrysler doit prouver sa capacité à adapter sa production aux désidératas du gouvernement fédéral pour bénéficier du soutien financier promis. Pour y parvenir dans un laps de temps très court, Chrysler est obligé de nouer des alliances avec des partenaires détenant déjà le savoir-faire technique. C'est ce qui a poussé Cerberus à offrir 35% de Chrysler au groupe Fiat qui fournira en contrepartie les plateformes et les motorisations à l'américain.

Ainsi, Chrysler peut aller devant les responsables du gouvernement Obama avec un planning concret et solliciter le versement de l'aide.

Mais l'arrivée de Fiat au capital de Chrysler n'est pas du goût du sénateur démocrate Robert Menendez qui a officiellement demandé à Barack Obama de réclamer à Chrysler le remboursement des aides versées (5.5 milliards de $) si Fiat prend le contrôle effectif du constructeur américain.

Pour ce sénateur, il est hors de question que l'argent du contribuable américain serve à financer un constructeur étranger.

Ce qui est également compréhensible.

via Reuters