Décidément, ce n'était pas la semaine des Hamilton. Après que le père Anthony, maladroit et frimeur, ait envoyé la Porsche Carrera GT d'une connaissance dans les fourrés, c'est son Lewis de fils qui a choisi d'envoyer une Ferrari dans le décor.

L'épisode majeur du Grand Prix du Canada de ce week-end pourrait être risible si elle ne remettait pas une nouvelle fois en cause les règles stupides qui régissent les entrées et sorties des stands. Entre les entrées interdites qui font que des gars sont obligés de tomber en panne d'essence sur le circuit et des sorties fermées alors que 15 monoplaces en furie sont sur le point de rejoindre la piste, il faudra expliquer l'intérêt de ce genre de règle.

Reste que la Pologne se félicite de ces péripéties et que Kubica doit encore se dire qu'il a eu beaucoup de chance qu'Hamilton parvienne à l'éviter tout en emplâtrant l'arrière train d'un Kimi Raïkkönen que la malchance continue de poursuivre. Décidément, le circuit de Montréal est un miracle permanent pour le polonais.

Quant à Hamilton, la double peine en vigueur en F1 l'amènera à prendre 10 places de pénalités au départ du prochain Grand Prix.

Pour ceux qui n'ont pas Eurosport (et avant que la vidéo ne disparaisse), voilà le fait important de cette course qui a rendu un verdict historique. La Pologne, Robert Kubica et BMW méritent leur victoire. Le titre est désormais possible. La bagarre des trois vient de démarrer.

Vidéo F1 Grand Prix Canada : la bourde d'Hamilton

Vidéo F1 Grand Prix Canada : la bourde d'Hamilton

 

Et pensons encore à remercier TF1 pour nous avoir offert un superbe programme de substitution à ce Grand Prix historique.