L'affaire Volkswagen est sortie en septembre dernier, et aujourd'hui, nous continuons d'avoir des retombées et des déclarations en tout genre. La dernière nous vient du patron du groupe Volkswagen lui-même qui, devant l'énormité des conséquences d'un tel dossier, se rend à l'évidence et souligne l'importance des tests d'homologation, totalement éloignés de la réalité.


« Les écarts importants entre les tests officiels et l'usage en conditions réelles ne sont plus tolérables. Nous (l'industrie) devons prendre un nouveau chemin ». Le nouveau chemin pourrait être matérialisé par le nouveau cycle d'homologation qui comporte une partie en conditions réelles baptisée « RDE » (real driving emissions), qui reste toutefois à définir par les responsables gouvernementaux européens.


L'écart entre conditions réelles et laboratoire a également mis il y a peu Renault dans l'embarras, notamment dans le domaine des oxydes d'azote. Il est donc grand temps que l'Europe se penche sur un système d'homologation (ou à minima, d'un dispositif d'information du public) sur les valeurs réelles avec un test normé et encadré.