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Accidents, réparations, rappels… : comment retracer (plus facilement) l'historique d’un véhicule d’occasion

On n’est jamais trop méfiant(e) quand on achète un véhicule d’occasion. Celui-ci a-t-il été accidenté ? A-t-il déjà changé 8 fois de propriétaire ? D’autre part, s’est-il plié aux opérations de rappel du constructeur ? Bonne nouvelle, ces informations essentielles sont maintenant accessibles en quelques clics…à condition de savoir où.

La recherche d'une bonne affaire en occasion peut se muer en véritable jeu de piste. Heureusement, le particulier peut aujourd'hui bénéficier d'aides inédites et efficaces.
La recherche d'une bonne affaire en occasion peut se muer en véritable jeu de piste. Heureusement, le particulier peut aujourd'hui bénéficier d'aides inédites et efficaces.

2,2 millions de voitures neuves ont été immatriculées l’an dernier, chiffre qui traduit une hausse de 3%, tandis que 5,7 millions de modèles  changeaient de mains. Malgré un tassement de 1,7%, le marché de l’occasion reste donc très dynamique, avec des véhicules dont l’âge moyen s’établit à 8,8 ans.

Pour les acheteurs non spécialistes, qui représentent l’écrasante majorité des cas, le fait de passer par un professionnel peut rassurer car on y dispose d’une garantie (souvent courte, trois mois, et à la portée limitée) et on peut y espérer qu’un spécialiste digne de ce nom a inspecté la voiture avant de la mettre en vente.

Ce n’est toutefois pas une solution garantissant une tranquillité d’esprit totale, si l’on songe aux nombreux cas de fraudes traités par la justice, comme par exemple ces 1000 épaves roulantes remises en circulation il y a quelques années, sujet que Caradisiac avait largement traité. La méfiance doit toujours être de mise tant les possibilités d’arnaques sont nombreuses.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est aujourd’hui d’éliminer une partie des risques, ceci grâce à des sites Internet encore méconnus qui donnent accès à des données aussi intéressants que le nombre de propriétaires précédents, les éventuels mouvements d’importation du véhicule qui vous intéresse, les grosses réparations ayant donné lieu à l’établissement d’expertises, ou bien encore les rapports de contrôle technique (si toutefois les anciens propriétaires se sont donné la peine de les intégrer).

Le plus ancien sur le créneau est Autoviza, site qui se présente comme « leader français du rapport d’historique de véhicules d’occasion » (plus de 200 000 produits chaque mois). Précisons au passage qu’il est partenaire de La Centrale, qui appartient à la même société que Caradisiac. Parmi les données qu’Autoviza fournit (ou est susceptible de le faire), citons notamment la certification des données de la carte grise, le nombre de propriétaires précédents, la durée de détention par ces propriétaires et, sous réserve que ces éléments aient été fournis par les vendeurs, les historique des kilométrages, des contrôles techniques, ainsi que les rapports des expertises d'assurances.

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Voici pour la théorie, car dans les faits, on constate que les données fournies se limitent surtout aux infos de carte grise et le nombre de propriétaires précédents, ce qui est déjà intéressant. En effet, quand vous découvrez que la belle Audi de 90 000 km que vous convoitez a été importée, était bleue au départ alors qu’elle est maintenant noire, et a déjà connu 8 propriétaires précédemment, la sagesse vous commandera de rapidement tourner les talons.

Chez Autoviza, il en coûte 15 € au vendeur qui veut établir un rapport, tandis que la consultation (sur le site d’Autoviza) en est gratuite pour l’acheteur. Cette consultation reste par contre (et en théorie) payante sur les sites d’annonces, mais elle est souvent rendue gratuite si la plate-forme le décide (c’est le cas de La Centrale).

Le site Autorigin propose des prestations similaires, à un tarif un peu moindre pour le vendeur : comptez 9,9 € si vous êtes vendeur et désirez mettre un historique à disposition de vos acheteurs, et 6,9 € si vous êtes un acheteur qui, à partir du numéro d’immatriculation du véhicule qu’il convoite, veut s’assurer notamment que celui-ci n’est pas une « merguez » hâtivement réparée avant d’être remise à la route.

Ces deux sites ont depuis peu un concurrent "officiel", tout récemment mis en ligne par les pouvoirs publics. Dénommé HistoVec, ce site assure les mêmes prestations que ceux existant déjà, tout en présentant l’avantage d’une gratuité totale pour le vendeur comme pour l’acheteur. Dès lors, il est très facile pour le second d’inviter le premier à lui présenter un rapport sur le véhicule qu’il présente. Un refus pourra - devra - être interprété comme un inquiétant manque de transparence.

Dans les mois qui viennent, Histovec va s’enrichir de nouvelles fonctionnalités en récoltant notamment les infos issues du contrôle technique, ce qui permettra de retracer avec précision l’historique kilométrique du véhicule. Une modernisation plus que bienvenue : aujourd’hui, le seul moyen d’obtenir celui-ci consiste à se tourner vers l’UTAC qui, s’il accepte votre demande, vous fournit simplement la liste des centres ayant effectué les contrôles sur votre véhicule…depuis que vous en êtes propriétaire ! Un intérêt plus que limité, donc.

En tout état de cause, l’existence des plates-formes Autoviza, Autorigin et HistoVec concourt à un assainissement du marché de l’occasion, ce qui est éminemment louable. Ainsi, même un consommateur très moyennement averti peut se muer en Sherlock Holmes de l’occasion et traquer les éléments louches. Et en plus, c’est amusant !

Au rappel !

Un autre aspect important de l’historique d’un véhicule concerne les rappels. On le sait peu, mais les constructeurs organisent des milliers d’opérations de ce type chaque année à travers le monde. Si les médias, Caradisiac en tête, n’évoquent que les plus spectaculaires en termes de nombres de véhicules concernés ou de gravité de la défaillance, ces rappels concernent parfois de toutes petites séries ou des pièces dont le dysfonctionnement n’a pas d’implication sécuritaire.

Les constructeurs en avisent généralement leurs clients pas courrier, mais il arrive très souvent que le lien se rompe à la suite d’une vente ou, sur les modèles plus anciens, quand le véhicule quitte le réseau officiel de la marque.

Dès lors, comment faire pour savoir si votre (futur) véhicule est à jour d’interventions ? Le plus simple est de contacter une concession de la marque, qui répertorie tous les rappels (ou « opérations de modernisation », termes moins anxiogène) et saura vous dire si la voiture s’est pliée à l’exercice.

Sur leurs sites web, certains constructeurs comme (et notamment BMW, Ford, Toyota ou Volkswagen) répertorient les actions de rappel qu’ils organisent. Initiative louable, dont on aimerait d’ailleurs que les français Peugeot, Renault et Citroën s’inspirent.

On signalera également le petit effort réalisé par le ministère de l’environnement, qui propose deux fichiers PDF exhaustifs pour les rappels organisés en France en 2017 et 2018. Fichiers qui présentent l’inconvénient d’être quasiment introuvables sur le site, mais directement accessibles en cliquant ici. A signaler également, les sites de Que Choisir et Oulah (qui pioche d’ailleurs beaucoup de ses infos chez Que choisir), assez riches en termes d’informations.

En revanche, inutile de perdre votre temps avec d’autres sites généralistes liés à la consommation. L’OCDE a ainsi mis en place Global recalls, qui répertorie les rappels opérés chaque année dans le monde sur tout type de produit (dont l’automobile), mais celui-ci se révèle parfaitement impossible à utiliser! Ainsi, même dans la partie automobile, le fait de taper le nom d’un constructeur dans la barre de recherche n’aboutit à aucun résultat, alors même que vous trouvez le nom de ce constructeur un peu plus bas sur la page...

Accidents, réparations, rappels… : comment retracer (plus facilement) l'historique d’un véhicule d’occasion

 

Le bilan

En toute transparence

Que cela plaise ou non, le marché de l’occasion recélera toujours son lot de véhicules vérolés, à l’origine douteuse et à l’historique qui l’est tout autant. La bonne nouvelle, c’est que les plates-formes évoqués dans l’article permettent à chacun d’éviter des erreurs basiques qui peuvent parfois tourner au cauchemar pour l’acheteur. En tout état de cause, la meilleure arme anti-arnaque reste le bon sens : plus une affaire semble belle, et plus il faut s’entourer de protections, qu’on ne se lasse pas d’énumérer : recourir à la check-list Caradisiac, faire appel à « un-ami-qui-s’y-connaît », examiner le dossier de factures et le carnet d’entretien pour déceler d’éventuelles incohérences kilométriques, et bien sûr utiliser les sites mentionnés plus haut. Ainsi paré(e), vous éviterez les pièges les plus grossiers.

 

 

Rappels des réceptions faites en France_0.pdf

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