
Les Chinois vont-ils entrer au capital d’Alpine après Aston Martin, Mercedes-Benz et la possession de Volvo et Lotus ?

Les Chinois vont-ils entrer au capital d’Alpine après Aston Martin, Mercedes-Benz et la possession de Volvo et Lotus ?

Le géant de l’automobile Geely possède désormais 17% de la marque d’Aston Martin. Même si Lawrence Stroll garde la main, les Chinois auront désormais une personne au sein du board de la marque. Parviendront-ils à racheter totalement la marque dans un proche avenir ?

Le pétrolier saoudien Aramco devrait prendre 20% des parts de Horse, la nouvelle division de Renault et Geely spécialisée dans les moteurs thermiques et hybrides.

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Qui va à la chasse perd sa place. Alors que les constructeurs occidentaux ont tous fui le marché russe, les marques de l'Empire du milieu y sont plus implantées que jamais. S'ils détenaient 9,6 % de parts de marché avant le conflit ukrainien, ils atteignent un score de 31,3 % en cette fin d'année.

Le vaste plan de réorganisation de Renault peine pour le moment à séduire les analystes, qui redoutent sa complexité.

Cela ressemble beaucoup à un baroud d’honneur ou à un combat d’arrière-garde après avoir été la victime d’une offensive éclair. Mais la contre-attaque au sujet de la prise de position dominante chinoise Geely au sein du fleuron de l’industrie allemande Daimler va se faire sur le terrain où elle est née : la place boursière. Ce qui ne changera pas la donne mais qui pourrait coûter une lourde amende.

Li Shufu a investi 7,5 milliards d'euros dans Daimler, ce qui fait de lui le premier actionnaire d’un groupe par le fait plus tout à fait allemand. Le Chinois est aussi le président du constructeur automobile chinois Geely, un nom qui n’est donc plus marginal mais de plus en plus majeur. Et il compte bien prendre tout l’espace que sa stratégie financière lui a donné. La preuve avec cette dernière sortie relayée par l’agence Reuters au cours de laquelle il est question de stratégie.

Si on avait encore quelques doutes au sujet de la mainmise chinoise sur Daimler, le patron du groupe fleuron de l’industrie allemande les a dissipés. Dieter Zetsche, président du directoire, a en effet commenté l’arrivée du président de Geely Li Shufu au capital du constructeur automobile allemand en précisant qu’à cette aune, toute alliance industrielle future dépendrait de l'accord de son partenaire chinois BAIC. En la circonstance, Daimler n’est donc plus maître de son destin.

Il y a exactement une semaine, c’était stupeur et tremblement dans une Allemagne qui se réveillait de son week-end avec son fleuron Daimler devenu chinois. Une opération rondement menée par un certain Li Shufu, fondateur et président du chinois Geely, ambitieux et stratège qui par un montage savant s’était constitué une participation de 7,5 milliards dans Daimler. Synonyme d’actionnariat majoritaire. Un si beau coup qu’il faut maintenant rassurer…

Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
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