Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Chrysler PT Cruiser (2000 – 2010), la familiale rétro-joviale, dès 2 000 €

Dans Rétro / Youngtimer

Stéphane Schlesinger

Nul besoin de s’infliger un look de camionnette pour rouler dans une familiale surélevée et différente. En effet, le PT Cruiser combine son inspiration des années 40 à un fort volume utile. Parfait pour échapper en famille à la grisaille du quotidien, et le tout, à un prix très attractif !

Parfum US et ambiance vacances, voilà ce que véhicule l'original Chrysler PT Cruiser, ici en 2000.
Parfum US et ambiance vacances, voilà ce que véhicule l'original Chrysler PT Cruiser, ici en 2000.

 

C’est une grande inspiration qui caractérise le design du Groupe Chrysler dans les années 90-2000. Le coup d’envoi a été donné en 1991 par l’incroyable  Dodge Viper, ce qu’a confirmé, par exemple, la  Plymouth Prowler, présentée en tant que concept en 1993 puis commercialisée en 1997. Cette dernière arbore un look rétro, inspiré des hot-rods des années 40 – 50.

Annoncée par un concept en 1993, la Plymouth Prowler est commercialisée en 1997, annonçant l'avènement du néo-rétro dans le groupe Chrysler. Son museau inspirera celui du PT Cruiser.
Annoncée par un concept en 1993, la Plymouth Prowler est commercialisée en 1997, annonçant l'avènement du néo-rétro dans le groupe Chrysler. Son museau inspirera celui du PT Cruiser.

Cette même année, l’avant de la Prowler se retrouve presque tel quel sur un autre concept, annonçant une petite familiale de série cette fois, la Pronto, due au designer Bryan Nesbitt. Bob Lutz, à la direction du groupe américain, décide de perfectionner le prototype en vue de le produire en série.

En 1997, le concept Plymouth Pronto se rapproche nettement du futur Chrysler PT Cruiser, même si elle a la taille d'une citadine.
En 1997, le concept Plymouth Pronto se rapproche nettement du futur Chrysler PT Cruiser, même si elle a la taille d'une citadine.

Le résultat, toujours dû à Nesbitt, apparaît en 1999, sous l’appellation Pronto Cruizer, badgé  Chrysler et non plus Plymouth, la disparition de cette marque ayant été programmée. Ce coupé néo-rétro rencontre un beau succès, de bon augure pour son application en série qui sort en 2000 : le PT Cruiser. Cette fois, il s’agit d’un véhicule familial surélevé, homologué en tant que « Van » aux USA pour bénéficier d’une réglementation plus favorable du côté des émissions.

En janvier 1999, ce n'est pas Plymouth, marque vouée à disparaître, mais bien Chrysler qui présente ce concept Pronto Cruizer.
En janvier 1999, ce n'est pas Plymouth, marque vouée à disparaître, mais bien Chrysler qui présente ce concept Pronto Cruizer.

Techniquement, le PT Cruiser reçoit un 4-cylindres essence en position transversale avant, en 2,0 l 141 ch et 2,4 l 152 ch, alors que la suspension s’avère conventionnelle : jambes de force à l’avant, essieu rigide (mais bien guidé) à l’arrière. Signe d’une étude soignée, le Chrysler demeure compact (4,29 m de long) mais très volumineux à l’intérieur, accueillant jusqu’à 1 820 l de bagages banquette repliée. Celle-ci, rabattable en deux parties, est également amovible, cependant que dans le coffre, la tablette peut s’implanter en de multiples positions.

Le look néo-rétro initié par la Prowler se retrouve sur le PT Cruiser de série, présenté en 2000.
Le look néo-rétro initié par la Prowler se retrouve sur le PT Cruiser de série, présenté en 2000.

En France, le PT Cruiser est d’abord vendu en 2,0 l, à un prix attractif. La version de base Classic, comprenant déjà ABS, antipatinage, 6 airbags, vitres et rétro électriques, ainsi que l’autoradio, se limite à 117 300 F, soit 25 100 € actuels selon l’Insee. A 129 900 F (27 800 € actuels), la variante Touring ajoute la clim, le régulateur de vitesse, ou encore les jantes alliage, alors qu’on accède à la sellerie mixte cuir-tissu, aux jantes chromées et au toit ouvrant en Limited (149 300 F – 31 910 € actuels).

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/

L’engin connaît un succès certain, tant aux USA que chez nous, surtout à partir de 2002 quand il s’équipe en Europe d’un 2,2 l CRD diesel common-rail  Mercedes (qui a pris le contrôle de Chrysler en 1998) de 121 ch. Plus fort, en 2003, une version GT, animée par un 2.4 turbo de 223 ch est même proposée.

L'arrière du PT Cruiser semble moins réussi que l'avant, mais l'ambiance US reste inimitable. Ici, en 2002.
L'arrière du PT Cruiser semble moins réussi que l'avant, mais l'ambiance US reste inimitable. Ici, en 2002.

En 2004, un étrange cabriolet est proposé (qui fera l’objet d’un article dédié), alors que pour 2005, l’américain fabriqué au Mexique passe par la case restylage. Bouclier et calandre (réduite) sont revus, alors que les projecteurs adoptent une forme en cacahuète, rappelant ce qui se fait chez Mercedes. L’équipement s’enrichit : airbag de genoux et siège conducteur électrique en Classic, chargeur CD en Touring et GPS en Limited, notamment. Pour sa part, le CRD grimpe à 150 ch par la grâce d’un turbo à géométrie variable.

Profil très inhabituel pour le Chrysler PT Cruiser, qui semble plus haut de l'arrière que de l'avant. Le Cx est mauvais : 0.38.
Profil très inhabituel pour le Chrysler PT Cruiser, qui semble plus haut de l'arrière que de l'avant. Le Cx est mauvais : 0.38.

En essence, le 2,0 l cède la place au 2,4 l, cette fois en atmo (143 ch). Par la suite, les évolutions seront très succinctes, Mercedes revendant Chrysler à Cerberus en 2007, précédant une faillite en 2008 et une reprise progressive par  Fiat en 2009. Dommage, car le PT Cruiser se passera ainsi d’ESP, de clim auto ou de volant réglable en profondeur. Faute de moyens, Chrysler ne le remplace pas, simplifiant la gamme en 2008 (seul le diesel est maintenu) avant de tout arrêter en 2010.

En 2004, le Chrysler PT Cruiser bénéficie d'un restylage : la calandre diminue, les projecteurs adoptent une forme en cacahuète façon Mercedes, et les boucliers sont redessinés.
En 2004, le Chrysler PT Cruiser bénéficie d'un restylage : la calandre diminue, les projecteurs adoptent une forme en cacahuète façon Mercedes, et les boucliers sont redessinés.

Combien ça coûte ?

Pas cher ! Un PT Cruiser en bon état se dégotte dès 2 000 € en bon état, en CRD 121 ch. Le kilométrage dépassera alors les 250 000 km. On peut aussi s’offrir un 2.0 d’environ 200 000 km, les essences étant plus chers que les diesels.  A 3 000 €, des autos de moins de 150 000 km se présentent, tandis qu’il faut compter 5 000 € pour rester sous les 100 000 km. On a même vu des PT Cruiser de 50 000 km à 6 000 €. En phase 2, les prix sont plus élevés d’environ 1 000 €.

Le restylage de fin 2004 ne modifie guère la poupe du PT Cruiser, mais les moteurs évoluent, entre le 2.4 qui arrive en France et le 2.2 CRD gagant 29 ch.
Le restylage de fin 2004 ne modifie guère la poupe du PT Cruiser, mais les moteurs évoluent, entre le 2.4 qui arrive en France et le 2.2 CRD gagant 29 ch.

Quelle version choisir ?

Pour un bon rapport prix/performances/économie, le 2.2 CRD de 150 ch représente un bon choix, surtout qu’en Crit’air 3, il n’est pas encore trop contraint côté circulation. Autrement, un 2.4 (Crit’air 2) échappera aux restrictions mais au prix d’une consommation plus élevée.

Fin 2003, le Chrysler PT Cruiser se décline en version sportive GT, forte de 223 ch. Elle est quasi-introuvable en France.
Fin 2003, le Chrysler PT Cruiser se décline en version sportive GT, forte de 223 ch. Elle est quasi-introuvable en France.

Les versions collector

Ce seront surtout les très rares GT (moteur turbo de 223 ch) non cabriolet, en parfait état d’origine et à faible kilométrage.

Fourni par Mercedes, le moteur 2.2 CRD du Chrysler PT Cruiser se révèle performant et fiable. Les blocs à essence sont également solides, mais gare aux pépins électriques et à la suspension avant.
Fourni par Mercedes, le moteur 2.2 CRD du Chrysler PT Cruiser se révèle performant et fiable. Les blocs à essence sont également solides, mais gare aux pépins électriques et à la suspension avant.

Que surveiller ?

Bonne surprise, le PT Cruiser se révèle très fiable mécaniquement. Ses ennuis sont plutôt d’ordre périphérique, touchant à l’allumage sur les moteurs à essence : bobines, fils de bougies, boîtiers à reprogrammer… En diesel, il y a eu des cas de turbos cassés prématurément en début de carrière, pris en garantie, tout comme les durits d’alimentation défectueuses. Dans l’habitacle, de petits dysfonctionnements divers et variés se manifestent (voyants allumés sans raison, contacteur de Neiman faiblard), cependant que le vieillissement global demeure moyen.

Sur les blocs 2.0 et 2.4 essence, la courroie de distribution doit être changée tous les 7 ans ou 8 ans maxi, dans des limites respectives de 168 000 km et 192 000 km. En diesel, c’est une chaîne, donc pas de changement en théorie, mais une surveillance est conseillée. En réalité, le point faible du PT Cruiser concerne la suspension avant, dont les silentblocs sont peu endurants.

Sur route, le Chrysler PT Cruiser, ici en 2005, se révèle sûr, confortable et performant avec le bloc diesel Mercedes.
Sur route, le Chrysler PT Cruiser, ici en 2005, se révèle sûr, confortable et performant avec le bloc diesel Mercedes.

Sur la route

Le look du PT Cruiser fait toujours mouche : tellement plus sympa qu’un Renault Scenic I ou un Citroën Xsara Picasso ! Même constat dans l’habitacle, au dessin rétro tellement savoureux. Il y a un côté Disneyland sur roues, et alors ? Bon, ok, la finition fait toc. On profite aussi d’un volume utile impressionnant (malgré une largeur plutôt limitée) et d’un très pratique siège passager avant rabattable. En revanche, l’assise demeure trop haute, mais la position de conduite se révèle convenable.

Ambiance vintage très réussie à bord du Chrysler PT Cruiser, même si les plastiques durs manquent de raffinement. Au moins sont-ils solides.
Ambiance vintage très réussie à bord du Chrysler PT Cruiser, même si les plastiques durs manquent de raffinement. Au moins sont-ils solides.

Le 2.2 CRD se montre bien insonorisé et surtout très volontaire, grâce à ses 300 Nm : les reprises surprennent par leur vigueur. Comme de surcroît, il s’allie à une excellente commande de boîte, l’agrément de conduite est réel. Le châssis ? Très sûr, il concilie efficacement confort et maintien de caisse : une bonne surprise que cet engin américain très adapté aux routes européennes ! Côté consommation, tablez sur 8 l/100 km, ce qui apparaît presque raisonnable pour un monospace – ou assimilé – de cette puissance.

 

L’alternative youngtimer

Pontiac Trans Sport (1991 – 1996)

Pour qui aime les engins familiaux US au look décalé, le Pontiac Trans Sport, ici une version relookée de 1993, se pose là.
Pour qui aime les engins familiaux US au look décalé, le Pontiac Trans Sport, ici une version relookée de 1993, se pose là.

Vous aimez les véhicules familiaux US au look décalé ? Alors, le Pontiac Trans Sport, avec sa ligne unique, aussi futuriste qu’est rétro celle du PT Cruiser, va vous plaire. Son volume utile impressionnant aussi ! Présenté aux USA en 1989 et commercialisé en Europe en 1991, le Pontiac doit néanmoins se contenter d’un V8 3,1 l de 120 ch, gourmand et peu performant, donc pas adapté à nos contrées, surtout attelé à une boîte auto à 3 rapports.

En 1993, le Pontiac est restylé et bénéficie de nouveaux blocs. Un nouveau V6 3,8 l de 165 ch et un 4-cylindres 2,3 l de 145 ch, que la clientèle lui préférera car plus frugal et proposé en GPL. Mais, malgré son look, voire à cause de lui, le Trans Sport, par ailleurs médiocrement fabriqué, sera un échec commercial des deux côtés de l’Atlantique. Dès 2 000 €.

Le coffre bien pensé du Chrysler PT Cruiser bénéficie d'une tablette modulable, d'un plancher plat et affiche un grand volume (1 820 l) une fois la banquette rabattue. On peut aussi ôter cette dernière.
Le coffre bien pensé du Chrysler PT Cruiser bénéficie d'une tablette modulable, d'un plancher plat et affiche un grand volume (1 820 l) une fois la banquette rabattue. On peut aussi ôter cette dernière.

Chrysler PT Cruiser CRD (2005), la fiche technique

Moteur : 4 cylindres en ligne, 2 148 cm3, turbo-diesel

Alimentation : injection directe à rampe commune

Suspension : jambes élastiques, ressorts hélicoïdaux, bras inférieur, barre antiroulis (AV) ; essieu rigide, bras tirés, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AR)

Transmission : boîte 5 manuelle, traction

Puissance : 150 ch à 4 200 tr/mn

Couple : 300 Nm à 1 600 tr/mn

Poids : 1 545 kg

Vitesse maxi : 183 km/h (donnée constructeur)

0 à 100 km/h : 10,8 s (donnée constructeur)

 

> Pour trouver des annonces de Chrysler PT Cruiser, rendez-vous sur le site de La Centrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés :

En savoir plus sur : Chrysler Pt Cruiser

Chrysler Pt Cruiser

SPONSORISE

Actualité Chrysler

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire