Modèle le plus vendu par Skoda, l’Octavia fait monter d’un cran l’ensemble de ses prestations. Qu’en est-il pour l’une des versions les plus vendues en Europe, le break équipé du 2.0 TDi de 150 ch ?

Sommaire
Note
de la rédaction
15,1/20
En bref
4ème génération
Break compact
A partir de 32 230 €
Chez Skoda, l’Octavia n’est pas une simple voiture, c’est un emblème. La berline à mi-chemin entre le segment des compactes et des familiales est une machine à sous qui génère près d’un tiers des revenus de la marque. C’est à peu de chose près la proportion réalisée par la carrosserie break, appelée Combi, dans le total des transactions. Cette dernière est facturée 1 100 € de plus que la berline.
La montée en gamme observée lors de nos précédents essais se confirme à la découverte de cette version 2.0 TDi 150 Style facturée 36 060 €. Les proportions sont semblables à l'ancienne mais le design lui gagne en personnalité à l’image du capot bosselé, des arêtes saillantes et des feux arrière en forme de crosse de hockey équipés de clignotants à défilement. Ce visage moderne est ici mis en valeur par des jantes alliage de 17’’, des vitres arrière surteintées et des feux avant LED de série. Seul le coloris Bleu Racing est en option (650 €).

La longueur et l’empattement sont similaires à ceux de la berline. Seul le dessin du hayon change sur cette version break. A ouverture manuelle sur cette finition Style, il donne accès au coffre le plus vaste de la catégorie avec 640 litres de base. Ne cherchez pas du côté de la concurrence, vous ne trouverez pas mieux.
En plus d’offrir une surface de chargement large et plane, il gagne quelques astuces, comme une tablette cache-bagage qui se rétracte automatiquement et de nouveaux filets de retenue plus pratiques à utiliser. Sous le plancher, on se félicite de trouver une vraie roue de secours (150 €). Il est également possible d’optimiser les prestations en cochant les options hayon électrique (390 €), pack de rangement (150 €) et peut être même la plus pingre d’entre toutes, le plancher modulable (150 €). En rabattant la banquette arrière fractionnable 2/3-1/3 (équipée d’une trappe à skis) depuis le coffre vous obtenez une surface plane et un volume total de 1 700 litres. Ici aussi, c’est un record.

A bord, la tchèque entre de plein pied dans le 21ème siècle avec un maître mot, la qualité. Cette finition cœur de gamme Style ne la joue pas petit bras et propose d’emblée des revêtements qualitatifs. La planche de bord, en forme de V, est une sorte de sandwich très esthétique de tissus et d’aluminium brossé entre deux tranches de plastiques moussés. L’ensemble est agréable à l’œil et au toucher. Le nouveau volant deux branches est quant à lui positionné face à une instrumentation numérique livrée de série et épaulée par une tablette multimédia de 10’’ offrant une compatibilité Android et Carplay (plus Carplay sans fil).

Ce système partagé avec les nouvelles Seat Leon et Volkswagen Golf est, à l’heure actuelle, l’un des plus performants et faciles à utiliser du marché. Malheureusement, il comporte quelques désagréments. La gestion de la ventilation et de la température s’effectue désormais depuis cet écran et nécessite plusieurs manipulations. De vraies commandes physiques auraient été appréciées tout comme un accès direct pour désactiver le Stop &Start. Terminons ce petit listing de reproches par le positionnement des grilles d’aération centrales bien trop basses et quasi inutiles et l’absence d’allume-cigare. En contrepartie, l’Octavia propose un chargeur de smartphone par induction et deux ports USB-C.
A bord de la nouvelle Octavia, c’est l’ensemble des passagers qui est bien traité. A l’avant, les sièges confort sont chauffants et recouverts d’une sellerie mixte tissu/cuir. Ils offrent en prime un excellent maintien. Aux places arrière, la banquette peut accueillir deux adultes de (très) grande taille dans les meilleures conditions avec à disposition un éclairage d’ambiance à LED, un port USB-C et un rangement pour smartphone placé dans l’aumonière. Bien sûr, l'Octavia fait toujours le plein d'astuces "simply clever", si chères à la marque. On trouve toujours le grattoir dans la trappe à carburant, avec jauge de mesure de la profondeur des pneus, le porte ticket sur le montant avant et dorénavant une balayette pour enlever la neige dans la portière avant passager.

Le catalogue des motorisations de l’Octavia n’aura jamais été aussi riche qu’aujourd’hui. La tchèque peut même s’offrir les services d’une motorisation essence hybride rechargeable fiscalement favorisée. Mais c’est encore le diesel qui remporte les faveurs des rouleurs et notamment des professionnels qui représentent 60% de la clientèle Octavia. Le 2.0 TDi de 150 ch en est le fer de lance. D’ailleurs, il est le seul à pouvoir mixer les transmissions. Il est disponible en boîte mécanique, en boîte automatique DSG et au choix en deux ou quatre roues motrices.
Le 2.0 TDi de 150 ch en liaison avec la boîte à double embrayage DSG7 sur notre version d’essai est un attelage paré à avaler les kilomètres. Il séduit premièrement pour ses consommations basses. Nous avons relevé une moyenne de 5,6 l/100 km durant notre essai réalisé sur parcours mixte et même 5 l/100 km sur autoroute. Cette frugalité est ici renforcée par un aérodynamisme très favorable propre à la carrosserie break. Il convainc ensuite pour sa vitalité et ses très bonnes reprises. La gestion et le maniement de la boîte DSG7 n’y sont pas étrangers.
Le comportement routier de la nouvelle Octavia est au diapason. La tchèque propose d’ailleurs trois offres de châssis. Notre version d’essai repose sur une configuration de base qui associe un train avant Pseudo McPherson à un essieu de torsion simple à l’arrière. Les versions plus puissantes (au-delà de 150 ch) profitent d’un train arrière multibras voire même d’une suspension modifiée pour les RS et Scout. Il est enfin possible de cocher l’option suspensions pilotées moyennant 980 €.
Le confort, c’est le maître mot de la conduite de l’Octavia. En bonne familiale, la tchèque soigne en priorité ses passagers via un amortissement souple et une insonorisation poussée à haute vitesse. Toutefois, elle ne met pas pour autant le dynamisme de côté. Le train avant est accrocheur et particulièrement plaisant à guider avec ce nouveau volant à jante épaisse alors que les transferts de masses eux sont quasi imperceptibles. La tenue de route rassurante est renforcée par une batterie d’aides à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif et prédictif (jusqu’à 210 km/h), l’aide au maintien dans la voie ou encore la caméra de recul, livrés ici de série.
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Par Franck-L
Elle coche beaucoup de bonnes cases ! Même l'esthétique et le design intérieur, autrefois triste a mourir sont en net progrès. Elle va aussi faire de l'ombre à la Superb sa grande sœur...
Ca va etre intéressant de voir comment va se positionner le prix des versions PHEV vs ces diesels.
Par ff317
Pour familles rurales.
Par Lightisright33600
Bonne proposition pour un break mais pas de quoi la considérer comme LE choix pour les familles... 4.68 m de long. Un Touran, un Picasso ou un 5008 (4,64m 840L 7places) en offre bien plus dans un format plus compact. Le break est plus aéro mais le comportement routier avec un tdi 150 et des enfants la voiture ce n'est pas un argument. Bref le meilleur des breaks s'incline largement face aux monospaces ou SUV. Même son prix n'est pas très compétitif!
Par croco69
En réponse à Franck-L
Elle coche beaucoup de bonnes cases ! Même l'esthétique et le design intérieur, autrefois triste a mourir sont en net progrès. Elle va aussi faire de l'ombre à la Superb sa grande sœur...
Ca va etre intéressant de voir comment va se positionner le prix des versions PHEV vs ces diesels.
testé la Superb en Diesel, l'isolation sonore du moteur était pas bonne du tout. c'est la différence avec VW and Audi, l'isolation phonique.
Par Tortel
Nouvelle Leon Sportstourer. Sœur jumelle mais beaucoup plus belle (selon moi).
Par Franck-L
En réponse à croco69
testé la Superb en Diesel, l'isolation sonore du moteur était pas bonne du tout. c'est la différence avec VW and Audi, l'isolation phonique.
Totalement d'accord, la Superb est un carton chez nombre de VTC et taxis mais dès que tu roules dans une A6 il y a unr nette diff au niveau sonore et vibrations.
Est-ce que ca vaut l'écart de prix ? Éternelle question sans réponse (chacun a la sienne)
Par KM69
Une voiture de raison, une habitabilité au top, une finition qui à fait un bon en avant
Et bien sur un 2.0 tdi toujours au top, qui consomme peu, vraiment cette berline va exploser les scores en Europe, bravo Skoda
Par roc et gravillon
"Cette frugalité est ici renforcée par un aérodynamisme très favorable propre à la carrosserie break. "
Gageons que votre nouveau camarade le Stéphane se serait fendu d'une recherche et d'une communication des valeurs respectives de la berline et du break.... prenez en de la graine...
Par JF2
En réponse à croco69
testé la Superb en Diesel, l'isolation sonore du moteur était pas bonne du tout. c'est la différence avec VW and Audi, l'isolation phonique.
Assez d'accord, cette voiture coche quasiment toutes les cases, mais il faut bien qu'il reste quelque chose lorsque l'on monte en gamme, pour avoir essayé Octavia (la précédente) et Superbe c'est le confort en général, isolation phonique, sécheresse de suspension et répercussion dans l'habitacle de l'état de la route, je pense qu'il serait très facile d'y remédier mais en toute cohérence markéting et souci des marges il faut bien préserver une certaine hiérarchie et justifier les tarifs de VW et Audi.
Par North french 2
Il y a du mieux, je la trouve pas mal, à considérer. Mais les jantes bordel qu'elles sont moches.
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