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Être le leader mondial des constructeurs est-il une malédiction ?

Travailler d’arrache-pied dans son secteur d’activité pour y progresser et finir par y exceller jusqu’à en devenir le leader, voilà un schéma qui mène théoriquement à la consécration. Une félicité, un aboutissement. Mais il faut croire que la recette n’est pas universelle. Dans le cas de l’automobile, ce serait même tout le contraire. L’histoire récente a montré que celui qui devenait premier constructeur mondial connaissait ensuite les pires ennuis. La victoire était même le prélude à la chute. Malédiction où symptôme d’un système douteux ?

Être le leader mondial des constructeurs est-il une malédiction ?

Dans un contexte où l’automobile est vouée aux gémonies, stigmatisée, accusée d’étouffer la planète, la question est sensible. Elle l’est encore plus en ce moment où on redécouvre en haut lieu une voiture qui n’est pas seulement l’opportunité de toutes les taxes. C’est aussi une question de survie économique et sociale pour une large part de la population.

Mais avant de rouler et de se présenter à la pompe pour son plein, l’auto est pensée, construite et vendue par des marques qui ont des dirigeants. Sont-ils, eux aussi, à la hauteur de l’enjeu et de leur vocation ? La question se pose lorsque l’on voit ses chefs sombrer après avoir été couronné.

Force est de constater que les derniers numéros 1 n’ont pas longtemps profité de leur gloire. Les lauriers délivrés, la couronne s’est ensuite chargée d’épines. Toyota, Volkswagen, Renault-Nissan, tous ces constructeurs ont connu une grave crise alors qu’ils étaient devenus leader mondial en termes de volumes de ventes.

La série est implacable. En juin 2015, Volkswagen rafle la place de premier constructeur au monde, devant le japonais Toyota. Mais le 18 septembre éclate le scandale du dieselgate. Le 23 septembre, le tout-puissant PDG du groupe, Martin Winterkorn, démissionne. Les millions ne servent plus à compter les modèles écoulés, mais le montant des amendes et des voitures à rappeler.

Dernièrement, l’Alliance Renault-Nissan Mitsubishi jubilait devant les 5,54 millions de voitures au 1er semestre 2018 qui la mettait sur le toit du monde. À présent, elle vacille, assommée par l’incarcération de son charismatique PDG Carlos Ghosn qui aurait pris des libertés avec le fisc.

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Le cas Toyota est différent. Celui qui était alors le champion de la fiabilité s’est révélé être un colosse aux pieds d’argile lorsqu’une famille meurt dans un accident aux États-Unis. Entre 2009 et 2011, le constructeur japonais rappelle plus de 16 millions de voitures à travers le monde, pour des problèmes de pédales d’accélérateur bloquées.

Alors, à qui le tour ? Voilà le prochain numéro 1 prévenu. La fin ne justifie pas les moyens et pour arriver au sommet, il est préférable d’avoir les deux points d’appui de l’éthique et de la déontologie pour durer…

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