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Le patron de Nissan ne voit aucun intérêt à une fusion avec Renault

Dans Economie / Politique / Industrie

Florent Ferrière

Pour Hiroto Saikawa, PDG de Nissan, une fusion des marques de l'Alliance n'aurait pas d'intérêt. Selon lui, l'Alliance permet d'améliorer la rentabilité grâce aux synergies tout en conservant une indépendance.

Le patron de Nissan ne voit aucun intérêt à une fusion avec Renault

Une chose est sûre : dans les années à venir, Renault et Nissan (accompagné désormais de Mitsubishi) vont continuer de se rapprocher. Carlos Ghosn a la délicate mission de mener à bien ce chantier, avec pour date butoir 2022.

Il y a quelques jours, il expliquait que toutes les options étaient possibles : "je ne laisse aucune option de côté mais je n'en privilégie aucune. Nous ne sommes pas fixés sur une solution". L'idée de procéder carrément à une fusion n'était donc pas balayée.

Mais du côté japonais, on indique que c'est peu probable. Dans une interview accordée au quotidien économique Nikkei et évoquée par l'AFP, le PDG de Nissan, Hiroto Saikawa, a dit qu'il ne voit "aucun intérêt" à une fusion, qui aurait pour lui "des effets secondaires".

Le patron de Nissan souhaite tout de même une évolution. Il a déclaré : "il est nécessaire de trouver un juste équilibre dans les relations entre actionnaires" pour éviter les jeux de pouvoir. Actuellement, les deux parties sont liées par des participations : Renault détient 43 % de Nissan, et Nissan détient 15 % de Renault. L'Alliance n'est donc pas un groupe, mais une super-coopération.

Hiroto Saikawa semble d'ailleurs plutôt en accord avec le principe de base, expliquant que le but de l'Alliance est "que chaque membre reste indépendant tout en maximisant la croissance de chacun d'eux". En clair, des synergies en matière de conception et production, oui, une entité commune, non. Le scénario le plus probable serait une montée en puissance de Nissan dans le capital de Renault. Une rumeur avait laissé entendre que le japonais pourrait acheter la part de l'État français, soit 15 %.

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Le dossier est des plus complexes, tant il faut ménager les susceptibilités des gouvernements français et japonais, le premier souhaitant voir Renault garder le contrôle, le second attendant un rééquilibrage des forces, Nissan vendant plus que Renault.

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