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Portrait de déconfinés - Un chauffeur-livreur : "Jusqu'à maintenant, personne n'a parlé de nous"

Dans Economie / Politique / Social

Stéphanie Fontaine

Souvent seuls dans leur véhicule, les chauffeurs-livreurs n'ont pas toujours fait évoluer leur manière de travailler. Pourtant des règles sanitaires s'imposent à eux aussi depuis la fin mars. Dès la reprise du 11 mai, Caradisiac est allé à la rencontre des professionnels de la route et de l'auto. Voici une galerie de portraits pour prendre la température de ce déconfinement sur Paris.

Portrait de déconfinés - Un chauffeur-livreur : "Jusqu'à maintenant, personne n'a parlé de nous"
Portrait de déconfinés - Un chauffeur-livreur : "Jusqu'à maintenant, personne n'a parlé de nous"

Portrait de déconfinés - Un chauffeur-livreur : "Jusqu'à maintenant, personne n'a parlé de nous"

 

De la fin mars à la fin avril, le ministère du Travail a publié sur son site Internet diverses fiches et des guides à destination des salariés et des employeurs pour les aider à mettre en œuvre des mesures de protection contre le Covid-19 sur les lieux de travail, et ainsi "assurer la continuité de l’activité économique". Or, parmi les tout premiers conseils mis en ligne, il y avait ceux à l'adresse des chauffeurs-livreurs, et plus exactement de leurs employeurs.

Il est ainsi recommandé à ces derniers d'attribuer un véhicule à chaque livreur, et "dans la mesure du possible", de leur fournir des outils individuels (diable, téléphone, sacs…). "En cas d’impossibilité, prévoyez les modalités d’une désinfection à chaque changement de livreur (poignées du diable ou du transpalette, volant, levier de vitesses, tableau de bord, habitacle…)".

Le ministère conseille également de préparer "un kit que chaque livreur prendra avant de partir : réserve d'eau et savon, serviettes à usage unique ou gel hydroalcoolique, lingettes, sacs-poubelles, papier toilette…" Tout cela parce que comme il le rappelle sur ces fiches, "sur les surfaces contaminées (objets, poignées…), le virus peut survivre quelques heures". Voire quelques jours, mieux vaut se méfier !

Selon des études, il semble que le virus peut survivre jusqu'à 72 heures sur le plastique et l’acier inoxydable, alors que ce serait moins de 24 heures sur le carton, et carrément moins de quatre heures sur le cuivre. "Le plus important à savoir est que les surfaces peuvent être facilement nettoyées avec un désinfectant ménager courant qui tuera le coronavirus", rappelle l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à ce sujet.

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