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Renault veut faire de la voiture électrique et hybride low-cost

Renault a toujours eu de grandes ambitions dans le véhicule électrique. Contrariées cependant. Mais selon nos confrères des Échos, cela ne dissuade pas le constructeur de persister dans cette voie. Et d'ambitionner un véhicule électrique low-cost, pour vendre en chine, et un hybride rechargeable pas cher pour la France.

Renault veut faire de la voiture électrique et hybride low-cost

L'électrique, l'alliance Renault-Nissan et son PDG Carlos Ghosn y croient depuis bien longtemps. La Leaf côté japonais, la Zoé côté français en sont l'expression d'aujourd'hui.

Mais l'expertise du low-cost du groupe, portée par Dacia, a donné des idées d'aller plus loin. Selon un cadre de Renault, cité par nos confrères des Échos, développer une voiture électrique à bas-coûts est "un projet capital" et "un nouveau rêve" pour Carlos Ghosn.

 

C'est pourquoi un des ingénieurs majeurs du constructeur, Gérard Detourbet, ne cesse en ce moment de voyager entre Chine et Inde, pour en faire une réalité. La Chine, parce que c'est le marché imaginé pour lancer cette future voiture électrique pas chère, et parce que c'est à Wuhan que siège le partenaire commercial de Renault sur place : Dongfeng. Et l'inde parce que c'est à Chennai que se situe le centre de recherche et développement de Renault-Nissan, qui gère aujourd'hui le projet.

Gérard Detourbet, pour vous situer le personnage, est celui par qui la Dacia Logan est arrivée. Un succès commercial sans précédent pour la marque à son lancement. Et le premier véhicule low-cost de Renault. C'est aussi à lui que nous devons la Kwid, petit crossover citadin ultra basique, vendu au prix de base de 3 500 € en Inde, où il fait un carton.

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L'idée serait donc d'électrifier la plateforme de cette Kwid, pour en faire un modèle électrique ultra-abordable. D'abord à destination de la clientèle chinoise, ensuite pourquoi pas à celle de chez nous ? La première est en tout cas friande de ces petits véhicules qui ne polluent pas, et pour lesquels le gouvernement verse énormément d'aides à l'achat. Mais seulement pour les marques chinoises ! Il faudrait donc vendre cette future Kwid sous une des marques de Dongfeng. C'est un premier écueil. L'autre étant le prix des batteries. Elles sont chères. Et même en faisant appel à des fournisseurs locaux, le prix de cette low-cost électrique ne pourra pas s'approcher de celui de la version thermique. Quand on sait que le prix de la batterie équivaut à 20 % du prix d'une Zoé par exemple (soit environ 6 000 €), on voit mal comment contenir le prix d'une version électrique sous les 7 000 €. À moins de faire appel à un fournisseur chinois plutôt qu'à LG, qui équipe les véhicules de l'Alliance actuellement. 

En prospective, nous avions déjà imaginé la commercialisation de la Kwid en Europe, sous la marque Dacia. Mise aux normes de sécurité de nos contrées, elle coûterait environ 6 000 €. Une version électrique serait donc estimée par nos soins à un peu moins de 10 000 €. Mais cela reste tellement hypothétique.

 

Aussi un projet d'hybride rechargeable à prix d'ami

Par ailleurs, toujours selon nos confrères des Échos, Renault a dans ses projets de sortir un véhicule hybride rechargeable à prix massacré. Aujourd'hui, les hybrides rechargeables sont chères, très chères. Le constructeur voudrait introduire cette technologie dans des véhicules plus petits et moins chers, du type Clio, ou Captur, soit une tranche de prix située entre 15 000 et 20 000 €, alors qu'on tourne plus autour de 30 000 € minimum aujourd'hui.

La motorisation ressemblerait à celle du concept Eolab, présenté en 2014 au Mondial de Paris. Un petit moteur trois cylindres 1 litre de 75 épaulé par un moteur électrique de 50 kW et doté d'une boîte de vitesses automatique à 3 rapports se chargeait de mouvoir ce prototype. Avec une autonomie de 60/70 km en tout électrique. Et une consommation de 1 litre aux 100 km.

Si tout se passe bien, la future Clio, prévue en 2018, pourrait être la première à proposer ce type de motorisation au sein de Renault. Avec certainement des valeurs moins flatteuses de consommation, mais un prix contenu.

 

Renault a donc fait du chemin, beaucoup de chemin dans le domaine des énergies vertes. Lui qui fut un des derniers à introduire le stop and start dans ses modèles sera peut-être le premier à proposer des électriques et des hybrides rechargeables abordables aux consommateurs français et européens.

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