2. Sur autoroute, le BZ4X fait le job sans trop consommer… Tant que c’est plat

Extrait du périf, je vais quand même me fader pas mal de ralentissements sur l’A6, tout restant serein comme un canari. Quand le trafic est fluide, je cale le régulateur à la vitesse autorisée en me fiant à Waze, le tachymètre exagérant de 2 km/h. Passé le péage de Fleury, l’autoroute se dégage presque totalement, et je peux rouler peinard en écoutant mes épouvantables tubes des années 80.
L’ergonomie, c’est ringard
À 130 km/h stabilisés, le BZ4X se révèle très silencieux, tout au plus note-t-on des bruits de roulement arrière un peu trop perceptibles si on pinaille, ma spécialité. Peu après Nemours, je bifurque sur l’A77, déserte, qui va m’emmener sans encombre jusqu’au circuit de Magny-Cours. J’ai tout loisir de profiter de l’ergonomie parfois loufoque du SUV Toyota. C’est sympa les revêtements façon laque de piano sur la console centrale. Sauf qu’ils reflètent le soleil et envoient ses rayons droit dans vos yeux. Personne ne s’en est rendu compte avant la validation du véhicule ? Autre stratégie inepte, copier les mauvaises idées des concurrents. Comme le combiné d’instruments digital surélevé que masque la jante du volant. Oui, Toyota s’inspire des pires défauts de Peugeot… Les ADAS correctement calibrées compensent.
Sur ce premier tronçon, je dépenserai 14,10 € de péage en deux fois (9,90 € puis 4,20 €). Sur place, via les applis (ABRP ou Chargemap, peu importe, elles sont aussi peu commodes l’une que l’autre), j’ai repéré un point de charge près du circuit. Naturellement, je ne le trouve pas, ce qui augmente mon stress, car la charge est tombée sous les 10 %. Après avoir vasouillé dans les environs de la piste de course, je m’arrête et recherche une autre borne. Et j’en trouve une perdue dans la campagne, à côté de Saint-Pierre-le-Moûtier, à une dizaine de km. Pour parvenir jusque-là, le BZ4X a consommé 19,5 kWh/100 km environ, ce qui est assez raisonnable.

Première charge acceptable
Seulement, en toute logique, la première borne refuse de fonctionner : est-ce sa faute ou celle de la voiture ? Coup de fil à Toyota, où on me conseille de bien tenir le connecteur enfoncé sur la prise, le temps que la connexion se fasse. Bingo ! La station délivrant un maximum de 160 kW, ça devrait charger plein pot. Effectivement, alors que la batterie n’affiche plus que 5 % (ou 22 km restants, après en avoir parcouru 292), elle se ravive à bon rythme : 150 kW, la valeur maxi que la voiture peut encaisser. Puis, malheureusement, ça tombe bien vite à 65 kW. Cas d’espèce ? En 42 min, les accus ont grimpé de 5 % à 85 % (53.3 kWh), soit + 80 % en 12 min de plus que ce qu’annonce Toyota. Acceptable. Cela m’a redonné une autonomie de 307 km, selon l’ordinateur de bord en tout cas, pour la somme très modique de 13,32 €.
Jusqu’à Moulins, la route se compose majoritairement de 4 voies limitées à 110 km/h, parfois 130 km/h, le tout se ponctuant de tronçons limités à 80 km/h. Après la capitale de l’Allier, j’oblique vers Clermont-Ferrand que je vais rallier par le réseau secondaire.
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