Humilié par l’AUDI TT qui la dépasse en volume, BMW veut frapper fort. La 3ème génération du roadster compact arrive avec deux révolutions : une dimensionnelle avec une longueur en hausse de 20 cm à 4.29 m et une conceptuelle avec le passage au toit rigide en alu.

Cela permettra au passage de remplacer à la fois le roadster et le coupé. Pas idiot du tout. Dommage qu’il ait fallu 12 ans de Powerpoint avant de contrer le SLK…

A Munich on ne mets pas tous ses œufs dans le même panier : Série 1 et 6 en toile, Z4 et Série 3 en dur.

Les avantages du dur sont connus : visibilité périphérique (+ 40 % de vitrage latéral, +52% de surface de lunette AR vs. l’ancien Z4), acoustique, perception d’anti vandalisme. Le gros défaut aussi : 85 kg de plus (1480 kg).

Le design au capot démesuré n’a pas souffert. On retrouve des flancs au traité flame surfacing adouci, comme sur les productions les plus récentes. L’arrière reprend le thème de la Série 6 agrémenté de jolis feux à guide de lumière. Décision de bon sens, le bossage central sur la porte de coffre qui rendait la précédente trop étroite a disparu. L’intérieur à la planche basse et bicolore ne surprendra pas les possesseurs actuels, mais il offre la qualité perçue qui manquait. Un frein de parking automatique apparaît. Coffre de 310 dm3 toit sorti, 180 toit rangé.

Moteurs :

100% 6 en ligne au lancement

SDrive 23i 2.5 l - 204 ch

SDrive 30i 3.0 l - 258 ch

SDrive 35i 3.0 l twinturbo - 306 ch

La troisième révolution est industrielle avec le déplacement de la production de Spartanburg à Regensburg. Ce n’est pas un simple changement de banlieue bavaroise mais une re-localisation en provenance des US. Pas de pression gouvernementale ici, mais des volumes US décevants et un carry-over de pièces de Série 3 plus facile