7Peugeot 60


La C6 face à ses concurrentesLa C6 face à ses concurrentesLa C6 face à ses concurrentes



La C6 face à ses concurrentes
La C6 face à ses concurrentes

Difficile à prendre en défaut l'un ou l'autre de ces modèles qui peuvent être tous considérés comme des références.

C'est le cas notamment de la Mercedes que ce soit en matière de comportement et de confort. Autant d’éléments qui concourent à un agrément de conduite sans faille. Il n’y a que l’habitabilité arrière plutôt quelconque pour le gabarit de l’auto qui puisse réellement tempérer notre enthousiasme.

La Série 5 affiche un comportement plus neutre, plus dynamique, et un meilleur équilibre que l’ancienne génération. C’est perceptible au volant, dès que l’on déconnecte les nombreuses aides à la conduite. Malgré son poids, la Série 5 se comporte de la plus belle des manières. La nouvelle suspension Dynamic Drive qui existe déjà sur la Série 7 est une évolution d’importance qui conjugue confort et efficacité grâce à un contrôle actif du roulis. Sur les petites routes sinueuses, il est si efficace qu’il gomme une partie de l’impression de vitesse et facilite la vie de vos passagers.

Plus dynamique que la Classe E, l'A6 ne semble pas encore en mesure de dépasser une Série 5 en agilité. Le plaisir de conduite est toutefois bien réel, notamment grâce à une direction très précise et informative sur le travail du train avant.

Affichant une tenue de route rigoureuse et un confort très correct, la 607 ne déçoit pas si ce n'est par son amortissement piloté qui passe de l'insuffisant à l'excessif. Un juste-milieu aurait été nécessaire.

La qualité de roulage de la Vel Satis est un modèle en son genre. L'amortissement est excellent gommant ainsi toutes les imperfections de la chaussée. La Vel Satis se distingue également par une absence de roulis en courbes (en conduite normale) et une stabilité rassurante en lignes droites. Enfin, sa tenue de route reste irréprochable, renforcée par un ESP toujours aux aguets.

Terminons par la petite nouveauté à savoir la C6. Nous attendions beaucoup et il faut reconnaître que nous avons été légèrement déçus. Technologiquement très aboutie, la suspension active à flexibilité et amortissement piloté ne permet pas d'absorber certaines petites irrégularités. Royale sur grands axes, la C6 souffre plus sur routes sinueuses où elle pâtît de mouvements de caisse et de pompage quel que soit le mode sélectionné. On reprochera également aux sièges très confortables, leur manque de tenue. Ceux de la Vel Satis font mieux.

Question mensuration, ces 6 berlines ne sont des citadines puisqu'elles mesurent toutes plus de 4, 80 m. L'habitabilité est donc très satisfaisante. A l'arrière, les passagers seront choyés mais ils devront composer dans tous les cas avec des tunnels de transmission plus ou moins importants. A ce jeu, la C6 marque des points importants avec le Pack Lounge, uniquement disponible sur la finition Exclusive qui permet au passager arrière d'avancer le siège avant droit afin de dégager un espace aux jambes impressionnant, jamais atteint sur ce segment. Autre luxe, les sièges arrière sont électriques, ce qui autorise une relaxation maximale. Bref, avec ce dispositif, la Citroën C6 s'impose comme une vraie berline présidentielle…