Aie, aie, aie, la 500 démarre à son lancement au 14 juillet 2007 à 10 500 €, avec le 1.2 8v 69 ch et avec le niveau d’équipement Pop. C’est 4 000 € de plus que la Seicento qu’elle remplace peu ou prou.

Une version à la finition de base dénommée « 500 » viendra réduire l’écart ultérieurement, au plus tôt à l’automne, à 9.500 €. Les tarifs en cœur de gamme démarrent à 12 500 €.

Essai - Fiat 500 : vous reprendrez bien un peu de yaourt ?

Ajoutez 2 000 € pour la haut de gamme (finitions Sport ou Lounge) comprenant notamment la climatisation manuelle, le système Blue&Me, les antibrouillards, les jantes alliage 15 pouces, ainsi que le kit Chrome et le toit panoramique fixe (pour le niveau Lounge) Dans l’absolu, c’est vraiment cher pour une citadine. En revanche, pour une auto qui s’inscrit dans le sillage de la Mini, c’est presque raisonnable… Et pour faire passer la pilule, Fiat propose à la manière de Mini ou de Smart deux formules de LOA plutôt bien ficelées.

Essai - Fiat 500 : vous reprendrez bien un peu de yaourt ?
Essai - Fiat 500 : vous reprendrez bien un peu de yaourt ?

Pour que chacun achète la 500 qui lui correspond le mieux, Fiat a mis en place une vaste politique de personnalisation. La longue liste d’options et celle non moins fournie d’accessoires risquent bien de rallonger encore la note. Comment ne pas craquer pour la housse de protection qui reprend en trompe l’œil le dessin de l’ancienne 500 ? Ce n’est pas tout. Vous pourrez également choisir l’habillage de votre clé ou bien décorer la carrosserie de stickers installés lors de l’assemblage représentant le drapeau italien, un damier ou le chiffre 5 moyennant 200 € supplémentaires. A ne pas manquer également le diffuseur de parfum, la connectique ipod ou le petit « pare-buffle » comme la première du nom.

Essai - Fiat 500 : vous reprendrez bien un peu de yaourt ?

Pas moins de 549 936 combinaisons possibles entre les 12 teintes de carrosserie, les 4 niveaux d’équipement, les trois moteurs, les 9 jantes et autres options ou accessoires. Qui dit mieux ?

Par ce biais, Fiat espère bien faire mentir l’adage selon lequel la rentabilité des modèles des segments A et B se situent bien en dessous de celles des autres segments.

Attention, n’hésitez pas trop sur la déco de votre future 500, sur les 50 000 exemplaires produits en 2007, le marché français n’en recevra que 5 000 dont plus de la moitié sont déjà réservées. L’Italie accaparera les 3/4 de la production, tandis que les autres pays européens ne seront servis qu’à partir de novembre. La pénurie sera moins sensible en 2008 avec une production annuelle qui atteindra son rythme de croisière avec 120 000 unités.