En bref

Puissance cumulée de 364 ch

0 à 100 km/h en 5,1 s

Prix : à partir de 34 800 €

Division luxe de Nissan, la marque Infiniti est née à la fin des années 80 pour satisfaire la demande américaine, un peu comme l’ont fait avant Toyota avec Lexus et Honda avec Acura. La firme de Tokyo aura pourtant attendu 2008 pour investir le marché européen. À l’époque, le challenge fut plutôt osé puisque la gamme comptait exclusivement sur des V6 et V8 essence. Culotté, pour une première incursion sur le marché le plus diésélisé du monde. Avec aussi peu de point de vente et un malus écologique arrivé entre-temps, les volumes n’ont pas vraiment décollé.


Le lancement de la Q50, aujourd’hui, marque la véritable offensive d’Infiniti. Tout d’abord par son appellation. La Q50 remplace la « G » qui la précédait. Désormais, toutes les berlines de la marque auront un patronyme commençant par Q, les SUV seront baptisés QX, le chiffre accolé indiquant le positionnement dans la gamme et non plus la cylindrée (exemple : 50 pour la berline, 30 pour la berline compacte, etc.). Avec un catalogue simplifié, renouvelé et de nouveaux points de vente prévus d’ici la fin de l’année, le constructeur compte aujourd’hui se faire une véritable place dans le segment des constructeurs premium, au même titre que BMW, Audi et Lexus.


Essai - Infiniti Q50 Hybrid : cap sur l'Europe

La nouvelle Q50 est la berline de la gamme. Longue de 4,79 m, elle vient concurrencer les BMW Série 3 et Audi A4 avec les mêmes recettes : un design élégant, une présentation soignée et un contenu technologique très poussé. Le premier levier de cette conquête, c’est le design. La Q50 mise sur une plastique originale et anticonformiste. Ses lignes sont agressives et ses galbes plutôt séduisants, à en croire l’avis des passants. « La Q50 porte en elle l’ADN Infiniti » explique Alfonso Albaisa, directeur du design Infiniti. La berline mélange en effet les genres des 3 derniers concepts de la marque (Essence, Etherea, Emerg-e) présentés lors des grands salons européens.


Développé sur l’ancienne plateforme de la « G », sa devancière, la Q50 profite d’un empattement plutôt généreux pour sa catégorie (2,85 m). Cela se traduit par un espace aux genoux correct aux places arrière. On ne peut en dire autant de la garde au toit, réduite à la portion congrue en raison d’une chute de pavillon très prononcée. Le coffre de cette berline 4 portes affiche un volume de 510 litres. En version hybride, ce dernier tombe à 400 litres, en raison de l’espace alloué aux batteries.


Essai - Infiniti Q50 Hybrid : cap sur l'Europe


L’univers à bord de cette Q50 est soigné. Les matériaux choisis sont à la hauteur du standing revendiqué tout comme la technologie à bord. On pense notamment aux magnifiques sièges inspirés de la Nasa ainsi qu’aux technologies embarquées. Le double écran au centre du tableau de bord permet de jongler avec les commandes de confort en gardant l'œil sur la navigation. Il faudra cependant s'accoutumer à la multitude de fonctions et de paramétrages à disposition. Ainsi, cet écran vous permet de synchroniser votre smartphone, de lire vos mails, vos SMS et de surfer sur Facebook ou toute autre application. Une vraie voiture connectée. Pour l’ergonomie et la simplicité d’utilisation, la Q50 n’est pas encore au niveau de BMW par exemple. On aime aussi la clé intelligente i-Key qui reconnait le conducteur et adopte les réglages de confort personnels. Les technologies embarquées (caméra 360°, aide au maintien dans la voie, détection des objets en mouvement, régulateur auto-adaptatif, détecteur d’angles morts, système de pré-collision, etc.) nous confirment que cette Q50 a des arguments de poids.


Essai - Infiniti Q50 Hybrid : cap sur l'Europe
Essai - Infiniti Q50 Hybrid : cap sur l'Europe
Essai - Infiniti Q50 Hybrid : cap sur l'Europe