L'histoire se reproduira t-elle ? Un pilote allemand sera-t-il bientôt la terreur des circuits de F1 au volant d'une voiture rouge ? La probabilité grandit depuis que Sébastien Vettel, tout juste promu pilote Red Bull a avoué au quotidien espagnol El Pais que ce serait un rêve de rouler un jour pour Ferrari.

En fait, le journaliste espagnol a demandé au pilote allemand s'il préférait d'abord devenir champion du monde ou plutôt signer avec Ferrari (j'admets que la question est tordue). Vettel a bien entendu répondu qu'il préférait avant tout être sacré champion du monde mais il a précisé sa pensée ensuite :

« Mais, il faut être réaliste, vous ne pouvez pas y parvenir à moins que vous soyez dans l'une des meilleures voitures, et les gens de Ferrari ont montré qu'ils savaient comment faire. Bien sûr, ce serait un rêve de rouler pour Ferrari.»

La question mérite donc d'être posée : qui doit prendre Ferrari : Vettel ou Alonso ? Les 2 ?

À 21 ans, Sébastien Vettel est la star en devenir. À voir avec quelle maestria il a remporté le Grand Prix d'Italie et avec quelle talent il a joué les trouble-fêtes en qualifications, il est certain qu'il est sur les tablettes de tous les top teams du Circus.

Les baby-pilotes sont un cauchemar pour les générations pas si anciennes. Hamilton et Vettel font des Raïkkonen, Kubica, Massa et Alonso, des presque vieillards.

Reste que si chacun d'eux avait à sa disposition une auto compétitive, les joutes de la F1 pourraient (re)devenir sacrément intéressantes, notamment avec l'arrivée des monoplaces 2009 qui semblent confirmer une certaine facilité dans les dépassements.

Et pour terminer, Vettel a confirmé dans cette même interview un certain sens de l'humour puisque lorsqu'on lui a dit qu'il était un des pilotes les plus sympathiques du paddock, il a ri et ajouté :

« Si vous voulez vraiment trouver un bon ami dans le paddock, amenez votre chien ! »