Nous en étions intimement convaincus, nous voilà à présent officiellement informés. Bernie Ecclestone n'a pas qu'une vision économique de son barnum, il a aussi une vision géopolitique qui l'amène à des raisonnements froids où l'équité n'a certainement pas le droit de cité. Et par là même sans doute encore moins des concepts aussi saugrenus que ceux du sport ou de l'histoire. Que le Canada se saigne pour préserver son Grand Prix importe peu à un tonton Bernie qui n'a pas tempéré son exigence de près de 150 millions de dollars de garantie pour que Montréal garde la Formule 1.
En revanche, qu'un pays comme la Chine, au coeur d'une nouvelle zone d'expansion économique mondiale dont on mesure pourtant chaque jour les faiblesses de son échafaudage, se moque de voir tourner sur son tracé de Shanghaï des monoplaces bruyantes et bigarrées jusqu'à commencer à préparer les esprits à une fin de bail pour 2010 fait sonner la mobilisation générale au sein des troupes d'Ecclestone.

Le peut être futur ex mari de la plantureuse Slavica a ainsi déclaré qu'il apporterait son aide à Shanghai pour que le Grand Prix de Chine perdure au calendrier, malgré des pertes financières colossales et des tribunes désespérément vides à chaque rendez vous.
Et ce pratiquement quelques heures après que la délégation canadienne se soit vue signifier l'arrêt de mort de son épreuve. Même si cela ne se voit pas forcément, Bernie nous assure que tout ça c'est pour le bien de la Formule 1. Pour l'instant, ce que l'on voit, c'est que suivant l'adage, on ne prête qu'aux riches.















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